dimanche 30 décembre 2018

Clap de fin pour 2018

Comme vous l'avez peut être pas lu, pas de compte rendu de la corrida des Dormeux fin novembre ... J'ai eu un nouveau pépin physique lié à ma dernière course : le Trail de Saint Just. Une jolie pointe dans le mollet, une compétition de badminton par dessus et j'ai trainé ça pendant plus de 3 semaines.

Bref, 2018 se termine dans 1 jour, c'est le moment de faire le bilan de cette année, qui, même si elle se termine en eau de boudin, était une sorte de renaissance.

Parlons des chiffres tout d'abord, 2018, c'est 1088 km, 7 courses, 3 courses sur route, 4 trails dont 1 trail urbain. Rien à voir avec 2017, ses 427 km et ses 4 courses.

C'est un peu la récompense de la patience, de la remise en route tranquille, qui m'ont permis de recourir régulièrement sans trop de douleurs, sur des petites distances d'abord, puis j'ai allongé pour finir sur le semi-marathon de Bourges.

Et maintenant, quel est le programme de 2019 ?

Dans un premier temps, j'aimerais pouvoir avoir la même année sportive, car je sens que je suis en pleine progression dans la récupération de mes moyens.

Petit à petit, en même temps que je progressais sur les distances, je me suis rendu compte que mes chronos notamment dans les marais étaient revenus à un niveau proche des années précédentes. Les kilos que j'avais accumulé en 2017, commencent à s'en aller, et du coup ça m'aide un peu.

Malgré ma dernière blessure, le Trail de Saint Just que j'ai fait à minima, m'a montré que je n'étais pas si mal. Il faut donc poursuivre, j'ai même maintenant de nouveau des envies de marathon.

Donc pour résumer tout simplement, vivement 2019 !!!

dimanche 25 novembre 2018

Trail de Saint Just 2018

Décidé au dernier moment pour participer, c'est sous la pluie que je suis arrivé à Saint Just pour la 2ème édition de son Trail.

6°, avec ce temps difficile de savoir comment s'habiller. Du coup, j'ai mis 3 couches, un caleçon long, une casquette pour la pluie, un buff et mes gants.

Au centre socio-culturel, j'aperçois Cyril et Dominique, inscrits sur le 7 km, avec qui je papote un peu. Quelques coureurs de l'ASAB arrivent, je pars m'échauffer un peu et je croise Cécile la maman d'une copine de mes filles. C'est la 2ème fois que l'on participe à la même course et une nouvelle fois sous la pluie et le vent.

Tout le monde est massé sous le barnum et dans l'entrée du centre socio-culturel en attendant le départ imminent. A l'heure dite tout le monde s'avance sur la route pour se mettre en position. Un des coureurs lance une blague sur les chasseurs et les gilets jaunes juste au moment ou le coup de feu lance la course.

C'est donc parti sous la pluie, sur du bitume pour le 1er km avant de bifurquer dans les champs et une belle montée. 5:03 du km, mouais, j'avais dit tranquille !!!

2ème km, 5:14, toujours sur les chemins entre les champs, ça va plutôt pas mal enfin jusqu'à ce que mon adducteur droit commence à siffler un peu. Le froid et un échauffement trop court en sont surement la raison.

Le chemin passe entre le bord d'un champ et une haie fraichement coupée avec des racines qui pointent, un peu gras, et l'herbe est bien détrempée, ça glisse un peu pour les Brooks Ghost 11. On descend, j'accélère sans le vouloir, et je boucle ce 3ème km en 5:00. Il faut zigzaguer entre les flaques, une petite bosse et je rattrape Guillaume, un badiste, dans la descente juste avant le fin du 4ème km, 4:57, je vole. 

La douleur à l'adducteur s'estompe peu à peu, mais le mollet commence tirailler sec et il reste 10 km, je décide de ne pas trop forcer et de ralentir.

Au 5ème km nous passons sur un petit pont, qui enjambe l'Auron, avant de tourner sur la gauche pour descendre le long du canal de Berry. Guillaume s'éloigne tranquillement et je me fais dépasser par plusieurs coureurs. Mon allure tombe à 5:12 mais c'est encore assez rapide. Etonnament, je me sens très bien niveau cardio, seul mon mollet m'inquiète.

On quitte le canal pour revenir sur la route vers le 6ème km. Ca remonte sec avant de bifurquer sur la route du Bertray. Mon allure baisse encore un peu, 5:26,  mais je focalise sur mon mollet et les petites piqures sur certains appuis. Je profite de la longue descente qui suit pour allonger la foulée et rattraper un coureur devant moi, 5:07 du km c'est encore rapide.

On retourne ensuite le long du canal, où il est toujours aussi difficile de courir en ligne droite, entre les ornières, les herbes, les racines, ça glisse, ça s'enfonce. Bref j'aime pas trop mais je m'accroche, mon allure au 8ème km s'en ressent, 5:12.

Arrive le seul ravitaillement prévu sur la course au 9ème km bouclé en 5:38. Pour la 1ère fois depuis de nombreuses courses, je sens qu'il faut que je m'arrête en pensant que mon mollet serait content. Je prends un verre de jus de fruits et je manque de m'étouffer avec. Je bois ensuite un verre d'eau pour faire passer et je repars avec 2 tranches de pain d'épice. Je peine à avaler les morceaux en courant, bref quand ça veut pas, ça veut pas. 

La remise en route est difficile, nous faisons le tour d'un étang entouré d'un côté par le canal et de l'autre côté par l'Auron. 6:23 du km, ce sera mon kilomètre le plus lent, la motivation semble totalement partie avec les petites douleurs du mollet. J'essaye de relancer petit à petit le rythme au 11ème km : 5:38, la course n'est pas finie, il y a sans doute moyen de terminer en limitant la casse.

Au début du 12ème km, je me fais dépasser par un gars que j'accroche tant bien que mal, ce qui me permet de maintenir mon allure à 5:32. Le tracé remonte vers Saint-Just, malgré le retour d'autres coureurs dans mon dos, je persévère dans mon effort pour lâcher tout ce petit monde au train. 5:32 au 13ème et puis 5:38 au 14ème.

En arrivant dans Saint Just, une concurrente me sert de point de mire et j'essaye d'accélérer tout en écoutant mon mollet, pour la rattraper. En arrivant sur l'église, je la rattrape dans la descente, la dépasse et elle m'accroche par le bras : "Dis tu voudrais pas me porter sur mon dos !!!" Je refuse gentiment en rigolant. 

On tourne et on nous annonce des marches : je me dis intérieurement, fais gaffe à ne pas glisser. Je monte les 2 petits escaliers puis je descends le parvis de l'église prudemment  et c'est la dernière descente avec le barnum d'arrivée avec un petit 4:44 du km pour ce 15ème km

Finalement le chrono est assez bon finalement même en ayant ralenti après le ravitaillement. J'espère que mon bobo au mollet n'est pas trop grave car demain soir j'ai une rencontre interclubs de badminton.

Pour l'anecdote je termine 48ème sur 91 en 1:20:07.

Prochaine course surement la corrida des dormeux, samedi 1er décembre. A suivre.

samedi 10 novembre 2018

Foulées de Bourges 2018

1 mois après, que reste-il dans mes souvenirs de ces Foulées de Bourges. 

C'était l'exercice pas du tout prémédité qui me sert d'excuse car entre nous je n'ai pas encore eu la motivation pour écrire ce compte rendu de course. Je vais donc essayer pour une fois d'être rapide à défaut de l'être en course.

Pour mes 5ème Foulées de Bourges, j'étais inscrit sur le semi, objectif annoncé de ma progression en distance. L'inscription pour cette course ne se fait pas sur la plate-forme habituelle Protiming mais sur Ikinoa sport, qui a le mérite de proposer une fonction de co-voiturage, qui permet de se targuer d'être éco-responsable. 

En revanche le site internet de l'épreuve n'est pas très pratique et surtout à jour. Ce sont toujours quelques photos de 2016 qui sont mises en avant. Pour trouver les horaires, il faut télécharger les plans des courses. Bref dommage.

La veille, je suis allé récupérer mon dossard et le t-shirt de l'épreuve. Encore une mauvaise surprise, pas de tailles S, M pour les garçons ... pfff ...
Le lendemain, je me rends sur la place Séraucourt qui sert de "village départ" et après une petite photo avec l'ASA du Berry, je rejoins les autres coureurs qui commencent à se placer derrière l'arche de Départ.

J'aperçois Bruno puis Cyril, un collègue de Stéphanie. On papote un peu en attendant le départ, je pense que dans un premier temps je vais le suivre.

Le départ est lancé, comme d'habitude c'est la meute et il faut se frayer son chemin pour pouvoir trouver sa place. Les 2 premiers kilomètres sont rapides à environ 5:30 du km car il y a la descente sous la place Séraucourt et celle de la rampe Marceau avant de rejoindre le faux plat de la trouée verte. 

Une petite épingle nous permet d'attaquer le 3ème km et surtout la montée du boulevard de l'industrie. L'allure chute un peu à 5:45 du km pour augmenter dès le rond point de Pôle Emploi passé et la descente du boulevard Maréchal Foch à 5:25 du km.
Ensuite on slalome autour de l'ENSIB, l'allure se stabilise à 5:40 avant la montée du boulevard Lahitolle. Au 7ème km on descend le boulevard Nicolas Leblanc avant de monter dans une partie un peu plus technique à base de pavés. On rattrape le bitume derrière les jardins de l'archevêché et on repasse par la ligne de départ.

La 2ème boucle se passe pas trop mal, je reste sur une allure comprise entre 5:30 et 5:40 mais dans la 2ème descente de la rampe Marceau je lâche Cyril. 

C'est à la 3ème boucle, que je vais commencer à peiner. Mon allure tombe à 5:45 sur la trouée verte au 16ème km et la remontée du boulevard de l'industrie sera difficile. 6:05, je pioche même si je double quelques concurrents et concurrentes. Mais la fin est proche et je compte sur ma caboche pour me faire passer l'obstacle et profiter de la descente qui suit pour reprendre un rythme plus soutenu.

Le tour de l'ENSIB me servira à gérer un peu mon effort en gardant une allure à 5:45, je peine pour maintenir cette allure dans la dernier montée du boulevard Lahitolle. 

A ce moment, j'entends crier mon prénom derrière moi, je ne me retourne pas et je me demande si c'est bien moi que l'on appelle. En fait j'apprendrai à l'arrivée que c'était Cyril, qui essayait de revenir tant bien que mal sur moi.

La remontée le long des jardins de l'archevêché est dure, j'essaye de relancer mais je fais du sur place et lorsque je tourne sur la gauche pour monter vers les ronds-points annonçant l'arrivée, je croise Thomas qui m'encourage et m'apporte le petit coup de boost salutaire.

J'accélère et terminer en sprintant tout ce que je peux. Je voulais terminer en moins de 2h, je terminerais en 1:59:28 soit 176ème sur 242.

Que retenir, si ce n'est le bonheur de pouvoir recourir un semi-marathon sous une météo idéale chez soi. Next ...

samedi 6 octobre 2018

Trail nocturne les Avaraises

J'avais repéré la course sur le calendrier, mais le fait qu'elle se déroule de nuit ne m'inspirait pas confiance. Et finalement, poussé par Stéphanie mon ancienne partenaire militaire de badminton et Caroline, une autre badiste, je me suis résolu à y participer.

J'étais donc inscrit sur mon premier trail nocturne à Avord et sur la Benjamine proposait 12 km au compteur.

En 2015, j'avais déjà participé à ce trail et sur cette distance mais de jour. En fait j'allais découvrir a postériori que le parcours serait le même.


Arrivé au gymnase d'Avord, je croise Franck le président du club organisateur, l'US Avord Athlétisme, lorsque je retire mon dossard.

Je croise Bruno, on discute un peu plus longuement. 


Le temps est sec, mais les températures sont en baisse, il y a un petit vent et du coup les manchons pour les bras offerts, seront d'une grande utilité pour la suite.

Je croise également Stéphanie, licencié aussi à l'ASA du Berry puis je retrouve Stéphanie et ses collègues de travail. Je croise aussi Caroline que je manque de défigurer avec ma casquette.

On me fait des remarques sur ma casquette et ma frontale : les deux vont-ils bien ensemble ou la visière ne coupe t elle pas le faisceau lumineux ??? Je réponds que j'ai fait des tests à la maison et que normalement ça fonctionne, mais du coup ils me mettent le doute, les gens ... grrrr ...

Finalement on part à l'échauffement avec Stéphanie et ses collègues militaires, sur une petite boucle d'un peu plus de 1 km dans le parc derrière le gymnase. Je teste la frontale : ça fonctionne, je suis soulagé.

Quelques selfies avant le départ (avec la frontale à l'envers !!! A force de douter, je l'ai mis n'importe comment sur ma casquette) on se place derrière l'arche et le départ est donné rapidement.

Je me fais bousculer un peu sur les premiers mètres lorsque l'on remonte le parking du collège.

On tourne à gauche et on emprunte un petit chemin le long de la route puis rapidement je lâche Stéphanie et j'essaye de garder en ligne de mire l'autre Stéphanie (de l'ASAB, oui faut suivre) pour essayer de suivre son allure.

On remonte le long de la route avant de continuer tout droit sur un chemin entre les champs. Il fait nuit, la frontale est allumée. Arrivé à la hauteur de Stéphanie, j'essaye de réguler mon allure : 5:09 du km, ça va piquer sur 12 km.

Dès le début, c'est parti très fort, on est pas nombreux, une petite centaine, je suis parti dans l'inconnu, tête baissée. J'ai peur pour mes chevilles, j'ai l'impression de courir sur des oeufs. On aperçoit la lueur des frontales qui se suivent, qui montent et qui descendent, c'est beau la nuit.

Pas contre niveau repérage et décor, c'est assez limité et un peu frustrant, je suis perdu, pas de points de repères.

Le 2ème km est encore plus rapide à la faveur d'une descente, à 4:59 du km. Dans ma tête ça cogite, j'ai un peu peur de me cramer mais les jambes ont l'air d'être là. Le 3ème km calme un peu mes ardeurs avec une bonne côte, je me concentre sur ma foulée pour la monter à allure constante en soufflant bien. 5:23 du km, ça devient plus raisonnable.

Au 4ème km, on rattrape la route qui remonte vers les hangars de l'EDCA, avec ses feux en toile de fond, j'accélère inconsciemment, surement la nostalgie !!! Puis on rebascule sur la droite sur un chemin entre un champ et une haie : 5:07, je suis un malade, je me dis que je ne vais jamais tenir la distance.

Le chemin est bien droit, un léger faux plat, je me fais rattraper par quelques coureurs, je me bats parfois avec quelques branches qui dépassent de la haie, pas facile de les voir arriver malgré la frontale. 5:10 pour le 5ème km, bon je commence à me faire une raison, j'ai pas envie de ralentir.

Le 6ème km resdescend un peu après un virage à droite, du coup mon allure augmente encore, 4:50 du km. Nous arrivons ensuite dans un endroit entouré d'arbres, plus sombre, et nous passons sur un petit pont passant au dessus de l'Yèvre. Celui-ci est illuminé par des bougies led, c'est joli, je ralentis un peu pour ce 7ème km à 5:01 du km.

Avant le départ on se posait la question du ravito, il arrivera au 8ème km lorsque nous traverseront une ferme. Je ne m'arrête pas, je sens que je suis bien et j'ai envie de capitaliser sur cette première partie de course rapide.

On fait le tour de la ferme avant de redescendre en virage, le chemin est plein de cailloux, ça dérape, ça glisse, les cailloux roulent sous les semelles des chaussures, il faut faire attention : 5:15 du km.

Le chemin remonte ensuite pour le 9ème km, j'essaye de gérer mon allure sur une sorte de faut plat montant. On traverse une route pour repasser sur un chemin de cailloux, ça redescend l'allure aussi : 5:07.

J'aperçois au loin une loupiote rouge qui clignote. J'avais croisé avant le départ Mickael, un ancien badiste, qui portait ce genre de loupiote dans le dos. Je me dis que ça serait super si je pouvais le rattraper. Je décide donc de profiter de la descente pour accélérer encore un peu.

Je le rattrape au 10ème km, il est accompagné par un autre coureur. On tourne sur la gauche et on retourne sur un secteur bitumé, on aperçoit au loin les lumières d'Avord. Arrivé à leur hauteur, je les dépasse, je suis plus rapide. J'entends son partenaire de course l'encourager pour me rattraper et suivre mon allure.  Je suis à 5:00 du km, je me dis que mon chrono ne devrait pas être mauvais si je garde le rythme.

Au 11ème, malgré la route en côte, j'accélère encore, j'entends mes 2 poursuivants derrière moi et je n'ai pas envie de me faire dépasser. On traverse la D71 pour retrouver un chemin de cailloux, je suis repassé sous les 5:00 du km, 4:54, je vole ...

Grisé par la vitesse, je m'emballe un peut trop, et je crie à Mickael, qui est poussé par son acolyte à encore accélérer car c'est le dernier km et qu'il faut tout donner : "Allez Mickaël, t'es jeune toi !!!".

Son partenaire surement plus piqué que Mickaël, me déposera sur place quelques mètres plus tard et je ne réussirais pas à la rattraper.

Arrivé sur le parking du collège avant l'arrivée, je lâche tout les poneys (vitesse de pointe 16,5 km/h, ça décoiffe) que je peux pour gratter quelques places.

Je passe la ligne en 1:00:27 (56ème sur 145) : je suis satisfait, j'ai tenu un rythme de fou, j'enchaine une seconde course avec une bonne allure.

Next race ... les Foulées de Bourges avec un retour sur semi-marathon ...

samedi 29 septembre 2018

Ronde des marais 2018

En septembre à Bourges un des rendez-vous incontournable de début de saison, c'est la Ronde des marais organisée l'USB Athlétisme. Ce qui est génial avec cette course, c'est qu'elle se déroule sur mon terrain de jeu favori : les marais de Bourges.

Cette année, les distances et les parcours ont un peu évolué. Exit le 5 km et le 15 km, place au 6km et 12 km.

Parti en courant de la maison pour m'échauffer tranquillement, je ne sens pas une super forme dans les jambes. Je croise de nombreux coureurs en train de s'échauffer le long de la voie ferrée et dont quelques fusées.

Sur le parking du supermarché chaussée de Chasse qui sert de village départ/arrivée, mon copain Cédric est déjà et m'accueille. Je croise Dominique inscrite sur le 6 km et je vais chercher mon dossard. J'aperçois Aurélia, qui est bénévole sur la course, et à qui je dis bonjour. 

Je plaisante avec sa voisine qui me donne mon dossard : "Lemerle comme l'oiseau", elle répond "oui en plus il a pointé juste avant vous". Je ne comprenais pas. "mais si un m. Loiseau, vous m'avez tendu la perche" m'a t elle expliqué en me montrant son nom.

En allant à la voiture de Cédric histoire d'accrocher le dossard, nous croisons Stéphanie et en revenant c'est au tour de Bruno. Nous nous échauffons avec lui en effectuant deux/trois tours du supermarché.

Le départ étant proche, avec Cédric nous nous fondons dans la masse de coureurs agglutinés derrière l'arche. L'objectif de la course n'est pas bien défini pour nous, 12 km à plus de 10 km/h serait pas mal.

C'est parti, je déclenche ma montre au bon moment cette fois-ci en passant sous l'arche, nous essayons de zigzaguer entre les coureurs mais le peloton est assez compact.

Le 1er km est parcouru à une très bonne allure 5:19. Un peu vite mais bon c'est souvent comme ça en début de course. Nous rejoignons la chaussée de Chappe où nous partageons un peu la route avec les voitures. Avec Cédric on continue sur notre allure rapide et on continue de zigzaguer entre les coureurs.

Nous bifurquons ensuite sur la droite pour entrer dans les marais en passant sur le mini-pont du Faux Pallouet et nous longeons la Voiselle sur la droite. Le chemin n'est pas large et le sol piègeux, avec cailloux et racines. Malgré les marquages certains et certaines se loupent et trébuchent.

Le 2ème km est un peu plus lent du coup car parcouru en 5:29. Le 3ème km, lui sera le plus rapide de la course, en 5:01, car nous apercevons en ligne de mire Stéphanie. Aussi nous décidons d'accélérer pour la rattraper. Arrivés à sa hauteur, nous l'encadrons en lui disant : "Te retournes pas, tu es suivie !!!". Mais quelle originalité !!!

Nous arrivons ensuite juste avant le passage du pont enjambant la Voiselle sur la 1ère zone de ravitaillement, puis encouragements et photos des filles.

Tout va bien à part l'allure, avec Cédric on se demande si on va tenir la distance. Au virage de la place des frènes, j'aperçois un ancien collègue qui nous encourage.

Les kilomètres se suivent et se ressemblent, 5:15, 5:06, 5:11 au 6ème km lorsque nous redescendons vers le parking de Carrefour et la 2ème zone de ravitaillement. Les Asabiens du 6 km déjà arrivés m'encouragent, c'est super sympa et ça booste.

La 2ème boucle part sur le même rythme et le 7ème km est avalé à l'allure de 5:14. Au moment de revenir dans les marais je me fais tirer le par une course parce qu'on allait trop vite ... mais euuuuuuuhh on fait ce qu'on peut :)

5:17, 5:11, 5:13, le rythme est régulier mais lorsque nous tournons pour la dernière fois vers la dernière ligne droite le long de la ligne de chemin de fer allant vers l'arrivée, il ne reste pas grand chose dans le moteur pour accélérer.

Malgré cela j'accélère, Cédric cède un peu de terrain et j'essaye de sprinter pour gratter quelques places sous les encouragements de mes femmes.

Pour résumer cette ronde des marais, un temps idéal, une bonne allure, parti un peu vite mais on a réussi à maintenir 5:14 du km, du coup je suis content de ma course, le principal, non ?

Pour les statistiques, je termine en 1:00:15, 164ème sur 289.

Next ...

samedi 7 juillet 2018

4ème Bourges Urban Trail

Pour cette 4ème édition du Bourges Urban Trail (BUT), je m'étais inscrit sur l'Avaricum, le 9 km, avec nouveau parcours sans Halle au blé, ni montée à Avaricum, moins de dénivelés, moins de rues pavées, remplacées par une section de la rocade verte pour passer autour du palais de sports du Prado.

Je suis en forme, enfin une forme toute relative, 1 an après mes soucis de ménisque je cours régulièrement, mais je n'ai pas récupéré ma forme de 2015 et surtout j'ai accumulé 4/5 kilos que je n'arrive pas à perdre.

Le BUT est une course sympa dans le sens où je joue à domicile, les rues, je les connais, l'horaire est sympa (fin de soirée) et il y a du monde dans les rues.

Il fait chaud, très chaud, 34°, les organisateurs ont installé des brumisateurs de fortune (jets d'eau) et un ravitaillement supplémentaire.

15h : je suis allé chercher mon dossard et les goodies de la course (tshirt et mignonette de sirop Monin) avant de vite retourner à la maison pour regarder le match de l'équipe de France de Football.
J'en ai profité pour récupérer le dossard de Cédric, avec qui je cours régulièrement.

19h : j'arrive sur le village départ rempli de monde et je cherche mon ami Cédric, que je trouve à l'ombre sous les arbres. Par précaution, j'ai pris une flasque souple que je garderai pour courir.
On blablate un peu sur la course, la météo, les gens qu'on a aperçu dans la foule.
J'aperçois une cousine, Laurine, qui n'était pas inscrite mais qui court avec le dossard d'une collègue qui n'est plus dispo pour la course.

Il fait chaud, très chaud, même sous les arbres on dégouline à attendre l'heure du départ, un autre copain Johanny nous rejoint, on fait une photo de groupe, les jambes trépignent, je le sens.
20h : on se dirige tranquillement vers le sas de départ près de l'arche. La Jacques Coeur (19km) est partie. Le départ de l'Avaricum est décomposé en 2 groupes, un premier départ pour les plus rapides (en moins de 50 min) et un second pour les moins rapides.

Nous sommes dans le premier groupe, sur la scène à côté, une petite troupe essaye d'e lancer un échauffement style Zumba, vu la température, ça bouge pas des masses. J'aperçois plein de têtes connues autour de moi, serrage de main et clins d'oeil complices, je sens monter l'excitation du départ.

Je déclenche ma montre, qui passe mode pause automatique, le speaker prend la main pour annoncer quelque chose, on nous demande de nous agenouiller, on s'exécute et on se relève en levant les bras en l'air. Il fait chaud, très chaud, on est serrés les uns contre les autres, les minutes les secondes qui nous séparent du départ, sont longues, très longues et puis c'est la délivrance, les premiers s'élancent, on piétine 2 secondes et c'est le rush le long des barrières.

1er km, la première partie de course est très roulante, ça descend et je me fais happer par le rythme des coureurs devant moi, j'aperçois Didier devant moi et je me prends à vouloir le suivre. Très vite je me rend compte que ça va être difficile, un petit détail entre nous nous séparent : la foulée. Mes petites pattes peinent à suivre, je suis à 4:37 du km, je suis un fou (plus de 12 km/h) mais mes jambes ont envie.
Crédit Nissan Bourges Urban Trail
2ème km, on débouche sur le grand parking où est habituellement installé le grand chapiteau du W pour le printemps de Bourges. Je m'entête à vouloir suivre les coureurs devant, j'ai lâché Cédric et Johanny depuis un moment. Le parcours emprunte la rocade verte et on se dirige vers le palais de sports du Prado où jouent les filles du CJMB au basket. L'allure est toujours aussi rapide à 4:53 du km.

3ème km, on fait le tour du Prado, l'air est sec et plein de poussière à cause des travaux juste à côté.  J'espère de boire régulièrement de petites gorgées. Je commence petit à petit à me dire que je ne pourrais pas tenir ce rythme tout du long : un éclair de lucidité ?

Une petit pause s'offre à moi, lorsque l'on doit bifurquer pour prendre un petit passage, c'est le bouchon on marche on trépigne, certaines et certaines essayent de passer rapidement en passant en force: ça agace !!!

Le rythme a bien baissé, la faute à la pause et lorsque l'on remonte vers l'hôtel dieu, mon allure n'est palus que de 5:46 du km.

4ème km, Le parcours de la course est maintenant revenu sur l'ancien tracé, on remonte la rue pavée du cours Berthier et là Laurine me dépasse et m'encourage, je suis déjà cramé et dans la gestion de mon effort.

J'essaye de calmer le jeu et reprendre un peu de souffle car il reste encore pas mal de difficultés. Je la laisse filer petit à petit, l'envie d'accrocher n'est plus là.

On emprunte pas mal de secteurs pavés pour se diriger vers le centre commercial Avaricum, je me refais une petite santé et limite la casse avant d'entrer dans les jardins des prés fichaux. L'allure se maintient à 5:30 du km.
5ème km, la traversée des jardins des prés fichaux est difficile, on respire mal, la poussière soulevée par les coureurs assèche la gorge, le nez, et heureusement que j'ai ma gourde pour humidifier ma bouche.

Le premier ravito est là, j'attrape un gobelet d'eau que je jette sur ma nuque pour humidifier mon dos.

La sortie des jardins annonce la montée avec le centre nautique, le rythme baisse, surtout lorsqu'il faut emprunter l'escalier pour descendre vers l'entrée du centre nautique.

Je suis en terrain connu mais le souffle et les jambes ne répondent pas comme je le souhaiterais. Je regrette d'être parti comme un dahu. Lorsque nous débouchons dans la rue Marx Dormoy, mon allure est descendue à 5:41 du km.

6ème km, c'est le passage dans les marais, mon terrain de jeu favori et finalement un des deux segments où je serais le moins bien. Après avoir franchi le petit pont du moulin de la voiselle,  où un petit jet d'eau nous arrose, nous longeons le cours d'eau sur un terrain difficile pour les chevilles avant de repasser sur un pont débouchant sur le second ravito.

Je ne m'arrête pas, je commence à penser à la rue des juifs.

7ème km, est-ce le fait que je sache que ma femme doit être là pour m'encourager, mais inconsciemment alors que je remonte la rue Samson, j'accélère petit à petit sur les pavés.

On tourne dans la rue Montcenoux, ce qui casse bien le rythme avant d'entamer la fameuse rue des juifs où beaucoup de gens sont massés de chaque côté pour encourager.

J'accélère encore, je vois ma femme, qui m'encourage, ça me booste et lorsque je redescends dans la rue Bourbonnoux, j'ai l'impression de m'être surpassé. Je profite de la descente pour boire, relâcher et enrouler pour pouvoir attaquer la prochaine difficulté, je suis à 5:30 du km pas si mal.

8ème km, c'est le passage casse-cou, on arrive lancés dans la rue Mirebeau et il faut monter des escaliers dans un passage sombre. Les marches ne sont pas de hauteur uniforme et ça bouchonne car beaucoup marchent et ne courent plus. Je suis obligé de marcher.

On longe le musée Estève, le secteur est pavé, j'aperçois Ludivine la fille de Cédric qui prend des photos, j'essaye de sourire, je suis dans le dur mais il ne reste qu'un seul km.

On descend la rue moyenne, puis on tourne dans la rue des arènes où on longe le palais de justice et on découvre l'arrière du Palais Jacques Coeur où nous allons passer.

Quelques marches pour passer la porte et rentrer dans un corridor sombre qui débouche sur la cour du  palais. Le rythme est complètement tombé, j'ai du mal à relancer dans la rue Jacques Coeur.

On tourne dans la rue Emile Zola, que l'on remonte, je suis à côté d'un coureur de l'ASAB, on échange quelques mots du genre, il fait chaud, je le dépasse un peu, je l'entends cracher mais il se loupe car le crachat atterri sur ma nuque, je fulmine intérieurement mais je mets ça sur le compte du manque de lucidité. 5:56 du km mon pire segment. 

9ème km, on descend la rue de la monnaie où un autre tuyau d'arrosage nous fait un bien fou, le secteur est encore pavé et ça n'arrête pas de tourner. On remonte la rue de l'Hotel Lallemant avant de prendre le passage Georges Sand qui nous permet de passer sur la promenade des remparts.

J'ai l'impression d'être à l'agonie, je tape du pied, je n'avance plus. On débouche ensuite dans la rue des 3 maillets sur le côté de la Cathédrale que l'on contourne avant d'entrer dans les jardins de l'archevêché. J'essaye de tout lâcher et d'accélérer progressivement et tout donner dans la dernière ligne droite.

Lorsque j'aperçois le chrono, j'entends ma femme qui m'encourage encore et surtout je vois les chiffres qui défilent : 49:45, 46, 47, 48, 50, 51, 53, 53, 54, 55, 56, 57, 58 !!! De longues secondes pendant lesquelles je lutte pour ne dépasser la barre des 50 minutes. 

Au final pour l'anecdote, je termine 259ème sur 971 en 49:48, soit 10,8 km/h
Crédit Nissan Bourges Urban Trail
Difficile de récupérer après avoir franchi la ligne, la chaleur est toujours là. Je me rends compte que je n'ai pas arrêté mon chrono plus de 5 min après avoir la passé la ligne. Le partage sur Strava s'en ressentira, car le temps et l'allure retenue sont la totalité de la séance : 1h12 et 7:56 de moyenne ... oups ...

Conclusion : ne pas déclencher sa montre à l'avance même si elle gère les pauses et l'arrêter après avoir passé la ligne d'arrivée.

Mise à part cette petite contrariété, je suis content, même si avec le recul, je me dis que je n'aurais jamais du suivre l'allure des coureurs devant moi pendant les 2 premiers km. Mais bon tant pis, la satisfaction est ailleurs, je cours de nouveau et j'espère encore pour longtemps !!!

samedi 30 juin 2018

3ème Trail en vue, mais à la maison ...

2018 se poursuit tranquillement, je cours régulièrement depuis l'arrivée des beaux jours. 

J'ai repris un rythme de 3 sorties par semaine sans gros kilométrage mais l'important est ailleurs. Ce soir je devrais passer la barre des 500 km cette année.

Il y a un an, je commençais mes séances de kiné en n'espérant pas grand chose pour la guérison de mon genou. Autant dire qu'aujourd'hui, je suis content de pouvoir courir et participer à des courses.

Ce soir, je participerai à la course incontournable désormais à Bourges, le Bourges Urban Trail

Je suis inscrit sur le parcours du 9 km, pour le 19 km on repassera car je n'aime pas courir avec les pieds mouillés.

Les parcours pour cette édition ont été légèrement modifiés malheureusement, moins de marches, de secteurs pavés et de dénivelés à priori d'après les infos glanées sur le plan. Dommage.

Mais ce n'est pas pour cela que cette course en sera plus facile, surtout que les températures annoncées risquent de compléter encore la tâche : 35°. Cela rappellera la 1ère édition, où l'organisation avait installé à la hâte des secteurs avec brumisateurs.

Rendez-vous ce soir, place Etienne Dolet à Bourges et allez les Bleus !!! 

mercredi 30 mai 2018

4ème Trail des Terres du Haut Berry

Après une 3ème édition ratée pour cause de blessure (le ménisque du genou soit-disant), je me suis résolu à retenter ma chance en croisant les doigts pour rester entier.

Il faisait chaud, il y avait du monde à Menetou-Salon pour cette 4ème édition, plus de 1000 coureurs.

Jean-Loup m'a fait l'amitié de rester avec moi toute l'après midi et c'est donc ensemble que nous sommes allés chercher mon dossard et les goodies de la course.

Nous avons découvert que cette année, il n'y aurait pas de verres sur les ravitos en course et à l'arrivée, mais l'organisation mettait à disposition un verre en plastique souple pour tous les coureurs.

Sur le village départ déjà bondé de monde, j'ai croisé Dominique, qui courait son premier trail. Inscrite sur le 8km, elle était un peu perdue et anxieuse. J'ai essayé de la rassurer comme j'ai pu en plaisantant.

J'ai également croisé pas mal de membres de l'ASAB, le club où je suis inscrit et où je ne m'entraine pas. J'ai même raté la photo de groupe. Même si je connais un certain nombre de personnes dans le club, je me suis bien fait chahuter sur la ligne de départ parce que l'on ne me connaissait pas et que je portais le maillot du club.

De retour à la voiture, je me suis équipé de mon camelbak, j'ai accroché mon dossard (n°661) et nous sommes retournés sur le village. On s'est arrêtés discuter avec Caroline, une copine badiste, qui la veille encore était à la recherche d'un dossard. Heureusement le matin du trail, l'organisation disposait encore de 50 dossards.

J'ai fait la connaissance d'Aurélia,  du club de l'US Berry Athlétisme, que je suis sur Instagram. C'est elle qui m'a repéré et qui a osé venir m'aborder. On a échangé un moment sur nos ambitions respectives. De son côté, pas d'objectifs en particulier car son planning de course est bien chargé, de mon côté, terminer à 10 km/h serait super.

Dans la masse de coureurs, j'échange également avec Sébastien, un ancien collègue de boulot, avec qui je pars une fois le départ donné avec la musique de la fanfare.

Par rapport aux 2 éditions auxquelles j'avais participé, le parcours qui m'attend, est complètement différent. Le départ est en côte et Sébastien m'annonce en plaisantant, je cours 500m et j'arrête. En fait, il me mettra 12 minutes dans la vue à l'arrivée.
Crédits Laurent Brière
La côte avalée dans la meute de coureurs, nous débouchons dans la cour du château de Menetou-Salon, magnifique. Au sol du gravier, ça joue des coudes pour trouver sa place et son rythme.
Nous arrivons rapidement dans la forêt du château, sur un chemin légèrement boueux.
Je continue de jouer des coudes pour avancer mais les passages sur les côtés sont difficiles, il faut prendre son mal en patience.

Au 1er km, je suis à 6:00 du km, pile poil ce que j'avais en tête. Nous remontons la forêt en ligne droite, l'air est un peu lourd, j'essaye de doubler sur les côtés mais je me méfie des ornières.

Nous débouchons sur le bitume, en légère descente on avance mieux, j'essaye de prendre un rythme un peu plus rapide pour m'extraire d'un groupe de coureurs. Au 2ème je suis à 5:30 du km, nous descendons maintenant sur un chemin ou j'alterne trace à gauche, trace à droite, au milieu, c'est assez agréable.

Puis nous entrons dans les sous-bois, le chemin devient très boueux à laisser les chaussures dedans. La session de patinage artistique commence, je fais attention aux coureurs devant pour voir si leur trajectoire n'est pas trop risquée. Parfois ça marche, parfois dommage et je me retrouve avec les chaussures plantées dans la boue. Ca glisse, ça tombe, ça éclabousse.

Au 3ème km juste avant d'arriver au lieu dit les bonnettes, je suis à 5:48 du km, c'est dur mais j'ai l'impression que je vais pouvoir maintenir le rythme. Au 4ème km, je marque un peu le pas.

Heureusement l'arrivée aux abord d'un étang va me rebooster un peu, le vent vient nous rafraîchir. C'est le 5ème km je suis de nouveau à 5:48 du km. Nous longeons le bord d'étang, j'arrive à hauteur d'une personne d'un certain âge et décide de le dépasser. Mais lui n'est pas d'accord et accélère lorsque je veux le dépasser, je souris, Je force un peu pour le doubler en rigolant, juste avant de bifurquer sur la gauche pour redescendre en prenant une petite passerelle.

Nous continuons de faire le tour de l'étang et le tracé passe par des segments avec de l'herbe couchée et du sol meuble avant de rentrer à nouveau dans les sous-bois au 6ème km. Le parcours n'arrête pas d'alterner côte et descente, j'essaye de garder un rythme autour de 6:00 au km mais c'est dur.

7ème km, 6:05 du km, nous arrivons au premier ravitaillement, c'est un peu le bazar, je me fraye un chemin entre ceux qui s'arrêtent, ceux qui boivent ou mangent en plein milieu jouant les chicanes mobiles.

Après le ravito, nous retrouvons du bitume, même si ça monte, je préfère ça au terrain boueux ou l'herbe couchée. Nous traversons la route de Menetou-Salon avant de basculer dans les chemins en pente entre les vignes. J'en profite pour prendre une photo d'un tracteur dans les vignes au 9ème km à 5:50 du km.

On enchaine petites côtes et petites descentes, on tourne entre les vignes sur des chemins caillouteux ou avec des ornières de tracteurs bien dures ou herbes couchés. Au 10ème km je suis à 6:00 du km, mais je suis à la peine, un peu au radar, j'ai du mal à lever les pieds, je cours au mental.

Chaleur, mauvaise hydratation, plusieurs coureurs sont restés sur le carreau dans les vignes, heureusement que j'étais parti avec mon camelbak.

Et puis arrive les 3 derniers km qui me seront fatals. Le tracé remonte franchement pendant plus d'un km, c'est l'hécatombe, de nombreux coureurs marchent. Et les autres, les courageux ou inconscients dont je fais partie, essayent de slalomer pour continuer à avancer. Au 11ème km, je suis désormais à 6:38 du km, l'allure baisse nettement je suis au bord de la rupture mais je continue.

C'est au 12ème km, que je vais baisser les bras comme la majorité des coureurs autour de moi et je me résous à marcher, l'allure tombe alors à 10:03 du km. Arrivé au lieu-dit les Faucards, j'essaye de repartir en courant à la faveur de la descente mais pas pour longtemps.

Nous entrons ensuite dans un champs survolé par un drone, qui nous distrait quelque peu avant d'apercevoir la dernière difficulté : une dernière côte impressionnante vue d'en bas. Je marche à nouveau malgré les encouragements des nombreuses personnes présentes.

Arrivé au somment, on remet la petite vitesse, la descente après cette dernière difficulté est très raide, on est emporté, presque trop, j'entends les encouragements de Jean-Loup et Sophie, il faut freiner pour pouvoir tourner et franchir enfin l'arrivée.

Au final je termine 238ème sur 460 en 1:24:35 soit 9,2 km/h de moyenne.

Après avoir revu le tracé, les 2 dernières côtes franchies en marchant ont largement handicapé mon chrono, elles auront été mon juge de paix.

Du coup pour me consoler je suis allé déguster le Menetou avec un petit verre de blanc bien frais, tout indiqué pour la récupération, sic ...

vendredi 25 mai 2018

2ème trail de l'année ... on enchaîne ...

La motivation pour courir régulièrement est revenue avec les beaux jours. Maintenant il va s'agir de ménager sa monture et ne pas tomber à nouveau dans les excès.

Demain, je serais à Menetou-Salon pour le Trail des Terres du Haut Berry.

3 distances, 8 km, 13 km et 23 km.

Je me suis inscrit sur le 13 km et pour une fois je ne serais pas accompagné par mon ami Cédric.

Il va faire chaud demain avec 29° annoncés, il faudra donc bien s'hydrater.

Ce Trail, j'y ai déjà participé 2 fois pour les 2 premières éditions (12 et 23 km) et l'année dernière malheureusement j'étais blessé.

Pour cette 4ème édition, je vais donc pouvoir découvrir le nouveau tracé avec un objectif mesuré (9,5km/h - 10km/h). 

lundi 2 avril 2018

2ème Trail de Saint-Outrille

Ca faisait longtemps que je n'avais pas accroché de dossard à un maillot et que je n'avais pas participé à un trail. La seconde édition du Trail de Saint-Outrille était l'occasion d'y remédier.

Crédit Vierzon Triathlon 18
3 distances étaient proposées, la Collégiale 8 km, la Menhir 17 km et la Toutatis 30 km. Avec des noms comme ça, l'ambiance proposée était Celte, car des menhirs et des dolmens se trouvent le long des chemins. Aussi toute l'organisation était déguisée en conséquence pour accueillir les participants des différentes courses.

Arrivés de bonne heure avec Cédric, qui m'accompagnait pour la course, nous sommes allés récupérer nos dossards pour la Collégiale (la seule course sans rapport avec les Celtes, puisque c'est le nom de l'église romane de Saint-Outrille).

Puis nous sommes allés nous échauffer, un peu plus de 3 km, avant de revenir sur le parking à côté de la Collégiale. Là j'ai croisé Isabelle, qui fait partie également de l'ASAB, le club où je suis licencié.
Nous avons discuté de nos bobos respectifs et tous annoncé que c'était un trail de reprise sur un petit dénivelé (64 D+).

Pendant que nous discutions, le départ de la Toutatis était donné et nous avons vu passer les 12 courageux et l'unique courageuse partis pour le 30 km.
Crédit Vierzon Triathlon 18
Une demi-heure plus tard, c'était notre tour. Avant le départ, un petit briefing sur la course, les pièges et les surprises mais surtout nous avons été défié par le chef de la Tribu Celte, Nono Brangerix, armé de sa lance.  Le "guerrier" (ou la guerrière!) qui sortira vivant et vainqueur aura l'honneur de brandir et planter cette lance aux pieds du redouté Nono qui s'inclinera à ses pieds tel Vercingétorix devant César !!!

Toujours avant le départ, les organisateurs ont souhaité organiser une minute de silence à la mémoire des victimes de l'attentat de Trèbes et notamment celle du Lieutenant-colonel Arnaud Beltrame.
Crédit Vierzon Triathlon 18
Le départ a ensuite été donné au son d'un Carynx, instrument de musique de guerre Celte.

Partis vite, les 2 premiers kilomètres ont été courus à plus de 11 km/h, l'impression dominante était de ne pas en avoir sous le pied. Déjà lors de l'échauffement j'ai eu l'impression d'avoir les pieds lourds.

On longe le Fouzon, sous le soleil, le sol est mou et l'herbe humide, mais le cadre est très joli, Cédric me dit que ça lui rappelle les marais de Bourges.

Après le 1er km, on rentre dans le vif du sujet en montant pendant 2,5 km dans les chemins remplis d'ornières de tracteurs plus ou moins sèches.

Personne ne parle, on est dans le dur, ça nous change des petites sorties running des semaines précédentes, tranquilles.

3,5 km après le début de course, nous sommes au point culminant (145 m) et on tourne carrément à gauche pour passer travers dans un champ. heureusement que c'est bien indiqué.
On redescend l'herbe cache le sol meuble et on fait attention de ne pas glisser et surtout à nos chevilles.

Toujours pas de bonnes sensations, pas de pêche, rien.

Au 5ème km, des gamins sur une butte nous annoncent l'unique ravitaillement avant l'arrivée. Cédric demande si ils nous payent un coup, ils répondent que c'est gratuit, ... yeah ... mais on ne s'arrête pas ...

On joue au yo-yo avec plusieurs coureurs, plus rapides sur le faux plat que nous, et curieusement on les rattrape dans les côtes.

Au 6ème km, on nous indique de descendre sur la gauche en faisant attention, nous allons passer sous un pont et ensuite il y a une ravine sur 400 m, il faut faire attention ça descente vite ...

Tout en bas on rattrape la route, Cédric est bien mais j'ai du mal à relancer, je peine ... je m'accroche à ses baskets.

Reste une surprise au 8ème km, la traversée du Fouzon, l'eau est froide, très froide et monte jusqu'aux genoux. Une fois passés, il faut relancer avec les chaussures lourdes et le bruit du flocfloc. Nous longeons le Fouzon, on aperçoit le clocher de la collégiale, on accélère ... je suis devant Cédric, c'est à son tour d'être moins bien.
Crédit Vierzon Triathlon 18
On débouche alors dans un grand champs, le terrain est meuble et piegeux des les premiers foulées, je manque de me tordre la cheville. Je ne réfléchis plus et je me dis que si je ralentis là on va finir en marchant. J'accélère progressivement, en point de mire une coureuse, j'essaye de me rapprocher mais en sortant du champ, nous rentrons dans la commune de Saint Outrille et elle aussi accélère, je ne la ratttraperai pas.
Crédit Berry Républicain
La ligne d'arrivée est tout près, Cédric me rejoint sur la ligne d'arrivée, le speaker nous annonce tous les 2 par nos prénoms, c'est la délivrance.

Pour l'anecdote, je finis juste derrière Cédric (crédité du même temps) 43ème sur 86 participants en 49:54 soit une moyenne de 10,8 km/h, ça faisait longtemps que je n'avais pas couru aussi vite sur une course.


Pour conclure, sur cette 1ère course de l'année, malgré la difficulté, tout relative sans préparation Trail spécifique, la satisfaction du devoir accompli a largement surpassé les mauvaises sensations et le manque de rythme.

Le Trail de Saint-Outrille est une petite course, car peu de participants, mais l'ambiance est super sympa notamment grâce aux organisateurs et au thème proposé pour habiller la course. 

A refaire l'année prochaine en espérant pouvoir passer sur la Menhir de 17 km.

samedi 24 mars 2018

1er Trail de l'année ...

Pas grand chose à raconter en ce moment, le blog est un peu en sommeil.

Dimanche, je vais découvrir le Trail de Saint Outrille à côté de Graçay dans le Cher.

3 distances, la Collégiale (8 km), la Menhir (18 km) et la Toutatis (30 km).

Je me suis inscrit sur la Collégiale avec un ami, avec la météo de ces derniers temps le parcours risque d'être un peu gras.

Ce sera l'occasion pour moi de retrouver le trail après mon soucis de genou en avril 2017 mais surtout de me re-motiver.

dimanche 14 janvier 2018

Semaine 1 et 2 : du 1er au 14 janvier

Lundi : Renforcement musculaire 7 minutes et badminton.

Mardi : Rien.

Mercredi : Rien.

Jeudi : Rien.

Vendredi : Badminton.

Samedi : Rien.

Dimanche : Parti pour un petit 10 km avec Cédric, malgré une bonne sortie, la déception était à l'arrivée. 

Tout content de montrer mon nouveau joujou, lorsque j'ai découvert le tracé GPS sur l'application Runkeeper, j'ai découvert que le transfert entre l'Apple Watch et l'application s'était mal passé. Le tracé ressemblait à un parallélépipède et non au tracé réel. J'étais devenu Jésus marchant sur l'eau du Lac d'Auron.

Malgré tout, une séance sympa avec de bonnes sensations, un 8 km au lieu de 10 km, Cédric reprenait après un mois sans courir, le tout à 9 km/h.

Pour terminer, une fois rentré un peu de renforcement musculaire 7 minutes.

Lundi : Badminton.

Mardi : Rien.

Mercredi : Un peu fâché par le bug de dimanche, je suis parti courir avec 2 montres, l'Apple Watch avec Strava au poignet gauche et la TomTom Multisports à l'autre poignet et surtout sans iPhone.

Les marais de Bourges étaient super gras, certains chemins étaient barrés, l'eau débordait de partout, c'était difficile de rester les pieds au sec.

A l'arrivée,  j'ai vu que l'application Strava avait buggé sur le 1er km car il n'y avait pas de données, pourtant les intermédiaires, la distance totale, l'allure, tout était correct sauf le premier 1er km qui n'avait pas de tracé GPS.

Grâce à la TomTom en secours, j'ai pu vérifier cette sortie d'un peu moins de 6 km à 9,5 km/h.
Musique dans la tête, Francis Cabrel "Octobre".

Jeudi : Nouveau test sans iPhone avec les 2 montres, et nouveau bug de tracé GPS avec l'application Runkeeper. Heureusement la TomTom était là en secours une nouvelle fois.

Petite sortie en ville avec juste un petit passage dans les marais, car beaucoup de chemins sont inondés et impraticables ou encore barrés.

Un peu plus de 6 km à 10km/h.

Musique dans la tête, Earth, Wind and Fire "September".

Dimanche : Je voulais partir pour une sortie de 10/12 km et finalement les sensations après le 7ème km n'étant pas si mal, j'ai décidé d'allonger.

Pas évident, car au 4ème km j'ai ressenti comme une petite hypoglycémie, j'avais limite envie de m'arrêter. Finalement j'ai bien fait de persévérer ...

Le beau temps y était aussi pour quelque chose, 8° mais un joli ciel bleu. Au final, une bonne balade dans Bourges, 16,5 km à presque 9 km/h.

Musique dans la tête, Pascal Obispo "L'important c'est d'aimer".

Allez faut continuer, on dirait que l'intérêt revient, sans les kilos en trop (5) qui me pousse à recourir régulièrement ... Wait and see !!!