dimanche 24 juillet 2016

Prépa Marathon S8 : où soleil, distance et dénivelé se mêlent

Ce début de semaine marque le début de mes vacances dans le sud de la France en famille et donc mon terrain de jeu habituel (les marais de Bourges) change pour les collines varoises.

Mardi : Difficile de trouver un endroit pas trop accidenté en dehors de la ville, j'ai donc effectué ma séance Yasso (7 répétitions) dans un lotissement ... superbes paysages (sic) ... heureusement l'échauffement et le retour au calme se sont déroulés non loin des champs de vignes du coin.

Bonne séance sous la chaleur, mais un petit vent permettait de la supporter, presque 13 km.

Jeudi : Petit jogging d'une heure dans les collines de la Favière avec madame. 

Sur les chemins en lacets de terres rouge nous avons rejoint le chemin de crête menant à la pointe du Bénat ... Vue magnifique sur la Méditerranée l'île de porquerolle et ses copines ainsi que le fort de Bregancon.

Gros dénivelé, vitesse réduite, pas facile mais tellement beau de balader dans cette nature.

Samedi : Séance Pace 15 km. J'angoissais un peu car la dernière sortie Pace à Bourges (12km)  s'était pas déroulée comme je le souhaitais.

Je suis donc parti sur le circuit dans un lotissement de Bormes, le rythme était bon les sensations pas si mal.

Une bonne séance avec un bon 10km/h de moyenne.

Dimanche : On approche du pic en km du programme sur une SL, 30km. 

J'avais prévu d'aller me balader du côté de la Londe les Maures avec une assistance à vélo.

Le parcours était peut être un peu ambitieux pour une SL avec de beaux dénivelés et surtout de beaux faux plats.

Résultat, un aller pas trop mal, le soleil ne tapait pas encore et un retour difficile sous le cagnard. Le parcours était un peu court, il manquait 4 bons km. Obligé de tourner sur la fin pour atteindre l'objectif.

Je suis arrivé rincé, les jambes étaient bien lourdes au départ de la sortie et les 6 derniers km ont été parcourus en piochant sévère. Pas très rassurant pour le marathon ...

Musique dans la tête, Charlie Puth "Marvin Gaye feat. Meghan Trainer".

Une très bonne semaine au niveau comptable avec presque 67 km et un objectif 1500 bornes complété de moitié ... allez maintenant récupération et en avant la semaine 9.

dimanche 17 juillet 2016

Prépa Marathon S7 : où quand le kilométrage augmente

Mardi : 1ère séance Yasso avec 6 répétitions et 4 minutes de repos entre chaque répétition ... bon échauffement mais arrivé dans les prés fichaux, il s'est mis à pleuvoir de plus en plus fort avec des rafales de vent.

La poussière se soulevait, entrainant une toux difficile à faire passer, mais aussi des poussières dans l'oeil et comme par hasard en fin de séance l'averse est passée et je suis rentré trempé ...

Pas facile de maintenir une vitesse élevée constante. La mise en train a été difficile, la fin de mon échauffement ne correspondait pas à l'entrée des prés fichaux où j'avais prévu de faire ma séance.

Physiquement le corps a bien répondu, pas de tension aux cuisses, ni aux mollets, quelques douleurs à la cheville droite toujours.
Presque 11 km à presque 9 km/h et comme musique dans la tête, le livre de la jungle "Il en faut peu pour être heureux".

Jeudi : Une séance Tempo 14 km le 14 juillet et 4 séries de 2000 m à 85% de vma ... Dur dur, car j'étais presque à jeun et surtout le parcours n'était pas assez plat pour la régularité des répétitions. Heureusement le temps était idéal ni trop chaud ni trop froid ...

Musique dans la tête, the Turtles "Happy together".

Samedi : Petit footing d'1h dans les marais sous le cagnard ... A peine 9 km car il m'était difficile d'avancer sous la chaleur : ça promet, c'est les vacances et le gros de la prépa marathon commence maintenant.

Musique dans la tête Elton John "Don't go Breaking my heart".

Dimanche : Première grosse sortie longue et premier saut dans l'inconnu ... que se passe-t-il après 23  km ??? On tombe ? En tout cas, je n'étais pas rassuré quand je suis parti après une petite nuit, anniversaire la veille, la sortie ne s'annonçait pas sous les meilleurs hospices mais plutôt sous le soleil.

C'est donc à petite allure que je suis parti et vite je me suis retrouvé comme lors du Bourges Urban Trail avec une petite envie pressante. La pause aura lieu au 7ème km pas loin de la rue de la Rottée, caché dans les arbustes.

J'ai profité de cette première grosse sortie pour essayer des produits Overstims, notamment le gel liquide Energix et la barre d'énergie Amelix : les gels beurk au goût, finalement je préfère les gels solides de la même marque. Par contre la barre d'énergie super bonne, enfin c'est ce que j'ai trouvé ... ensuite que dire, les effets ? Difficile de dire, un gel au 8ème km, une barre au 13ème km et un dernier gel au 18ème km : ça permet de rester lucide.

A partir du 20ème, malgré l'aide des gels et de la barre, j'ai commencé à piocher, les jambes étaient moins bien. Côté positif, le coeur était lui nickel et le souffle impeccable. Bref il faut que je change de jambes.

J'ai peiné à terminer le dernier kilomètre mais content tout de même d'avoir effacé la barre des 25 km en courant. L'idée fixe de la sortie : trouver de l'ombre. 

Enfin un moment d'énervement juste avant d'entrer dans le jardin des prés fichaux, j'ai failli de me faire écraser par deux minettes en clio bleue qui n'ont rien trouvé de mieux que d'accélérer pour passer avant moi alors que j'étais engagé sur le passage piétons ... Grrrr ...

Musique dans la tête, Katy Perry "Fireworks" et Renaud "Son bleu".

Un gros kilométrage cette semaine avec plus de 60 km ... l'objectif 1500 bornes avance bien, on en est presque à la moitié.

dimanche 10 juillet 2016

Prépa Marathon S6 : où la chaleur n'est pas mon amie

Mardi : Séance tranquille le jour de mon anniversaire avec 1h en mode jogging, soit 9 km à presque 9 km/h. J'ai croisé pas mal de monde à courir dans ou autour des marais, c'est l'effet BUT ????

Bonne séance dans le sens où la facilité permet de mieux apprécier l'environnement qui m'entoure et ses petits détails. 

Seul hic, un retour par les trottoirs en ville où je me suis fait attaqué par un mégot de cigarette balancé négligemment juste quand je passais devant un bar. Petite piqure de cendre, je me suis même pas arrêté, j'ai entendu la personne s'excuser au loin ... 

Musique dans la tête, la Reine des neiges "Libérée, délivrée". 

Jeudi : De nouveau une sortie Jogging 1h sous une bonne chaleur dans les marais, 400 m de plus que la séance de mardi, vitesse légèrement supérieure. 

Le passage que j'ai préféré, celui le long de la voie ferrée, où j'ai dérangé des lézards à grande, petite, ou sans queue en train de se dorer la pilule au soleil.

Bonnes sensation, ma cheville et mon talon droit m'ont laissé un peu souffler : moins mal que d'habitude. Légère douleur depuis mardi au genou gauche ...

Musique dans la tête, Céline Dion "Destin".

Et puis la réservation de l'hôtel à Tours pour vivre le marathon en famille est faite, il était temps, il ne reste pas grand place en centre-ville.

Samedi : L'objectif de la sortie était une séance pace 12 km. La chaleur et aussi un petit quatre heures tardif (18h) ont eu raison de moi ... les barquettes au chocolat et les mini brownies me sont restés sur l'estomac. 

Jusqu'au 5ème kilomètre tout allait encore mais par la suite je n'ai fait que lutter pour ne pas trop sombrer au niveau vitesse. 

J'ai profité de l'arrivée au jardin des prés fichaux au 9ème km pour faire des repérages et trouver un 800 m pour mes futures séances Yasso à l'ombre.

Musique dans la tête, the Mamas and the Papas "California dreamin'" et Emmanuel Moire "Beau malheur".

Dimanche : La chaleur était encore bien présente pour cette séance jogging 1h30 accompagné de Cédric.
Cela a été dur dur heureusement que j'avais mon camelbak pour m'hydrater régulièrement et la présence de Cédric. Au bout des 13 km à 8,7 km/h, nous étions content d'arriver pour récupérer tranquillement à l'ombre.

Musique dans la tête, Teri Moïse "Les poèmes de Michelle".

Une semaine à plus de 43 km, content d'avoir encore terminé une semaine entière du programme marathon. L'objectif 1500 bornes qui commence à fondre : 44 % ...

samedi 9 juillet 2016

2ème Bourges Urban Trail

Attention ceci est un avertissement, ce compte rendu de course est long, très long, encore une fois je crois je n'ai pas retenu mes mots ... bon courage à tous ceux qui iront jusqu'au bout ... bonne chance il est surement bourré de fautes et d'omissions, mais il est sans doute le reflet de la lucidité que je peux avoir tout au long d'une course : à géométrie variable ...

Lors de la 1ère édition de ce Trail Urbain à "domicile", j'avais réalisé un bon chrono sur les 8 km de l'Avaricum (42:16) en appréciant la course au coeur des ruelles pavées de la ville de Bourges.

Pour cette 2ème édition du Bourges Urban Trail, j'ai décidé de m'inscrire sur l'épreuve de la Jacques Coeur, soit 19 km, en prévision de la prépa marathon pour augmenter progressivement mon kilométrage.

Pas de soucis d'inscription cette fois ci, le retrait des dossards s'est effectué de façon tranquille avec un petit lot d'accueil comprenant un t-shirt (pour les premiers inscrits, une casquette pour les suivants), un mignonnette de sirop Monin, une barre de céréales, de la pub et surtout le dossard, bleu pour l'Avaricum et rouge pour la Jacques Coeur.

Pour cette édition, je suis accompagné d'un groupe d'amis, Jean-Loup, Patrick et de ma femme Stéphanie qui participe à sa première course à pied. Tous sont inscrits sur l'Avaricum.

Nous retournons sur le village vers 19h, où je rencontre quelques badistes et un groupe d'anciens collègues de travail, Arnaud, Cédric et Johanny. Puis petit échauffement tranquille de quelques minutes, histoire de dire,  dans les jardins de l'archevêché où sera jugée l'arrivée.

Je croise également Bruno et sa femme, on échange quelques mots et on se souhaite bonne course.
19h45 on se place dans le sas de départ, le speaker nous fait lever les bras et applaudir plusieurs fois ... le maire va donner le départ ... le speaker lui demande de ne pas viser l'arche de départ avec le pistolet ... le coup de feu retentit, c'est parti, la meute de coureurs s'élance ...

Départ tranquille avec Arnaud, on part sur l'idée de courir entre 9,5 km/h et 10,5 km/h dans l'optique de notre marathon : au départ il faut réguler mais jusqu'au 9ème km tout ira bien en discutant.

Mais dès le début, je ne me sens pas tout à fait à l'aise, une envie pressante m'accapare l'esprit. J'essaye de me convaincre que ça passera peut être, même si avec le camelbak et le besoin d'hydratation régulier, l'arrêt sera inévitable.

A l'inverse de l'Avaricum, nous partons vers le sud de Bourges et son golf municipal. Nous longeons la place Séraucourt où la foire est installée. Le 1er kilomètre nous sert à atteindre notre petite vitesse de croisière autour des 10 km/h, ce que nous ferons en débouchant dans le petit jardin derrière le Lycée Pierre Emile Martin.

Le début parcours est assez plat ou en léger faux plat montant, tout va bien et la vitesse moyenne est toujours autour de 10 km/h. A partir du 2ème km jusqu'au 5ème km, on alterne descente et montée pour atteindre la rue de la Rottée. La circulation n'est pas bloquée et nous devons slalomer entre les voitures avant d'arriver sains et saufs aux terrains de foot près du golf.

Ma vessie aura tenu finalement à peine 5 km et le premier ravitaillement sera l'occasion de la soulager dans le petit bois juste à côté, imité par Arnaud qui n'était pas mieux.
Soulagés, nous sommes repartis sourire au lèvres, amusé par ce petit épisode finalement bien contrôlé. Le tour du golf municipal sera également bien négocié, avec photo à l'entrée et à la sortie prises par Kevin le fils de Cédric.

7ème kilomètre, nous papotons toujours prépa marathon, matériel, nutrition, l'allure est stable. Puis arrive la première côte un peu plus raide juste avant le 8ème km. Trop content d'en avoir sous le pied, nous avons surement accéléré et forcé un peu trop. Résultat ma cuisse gauche s'est rappelée à mon bon souvenir, une tension, cette petite alerte m'a surement permis de terminer la course sans bobo.

Dans la descente, j'ai donc indiqué à Arnaud, que je n'allais plus accélérer ou forcer dans les prochaines côtes.
Juste avant le 9ème km, nous bifurquons pour gravir un escalier en pierre dont certaines marches ont disparu, puis on enchaine sur un petit gymkhana sous les arbres.

Petit à petit, nous découvrons des endroits et des chemins que nous ne connaissions pas dans Bourges. La suite c'est une montée caillouteuse vers le 10ème km où je dépasserais, Pascal, un collègue de boulot en difficulté. Ca a l'air dur pour lui, il marche, je l'encourage.

Dès le départ on s'est fait beaucoup doubler vu l'allure que nous avions choisi de suivre, mais plus les kilomètres passent, plus nous rattrapons et doublons des coureurs et coureuses partis trop vite.

A la mi-course, nous passons le 2ème ravitaillement et nous descendons vers l'Auron. J'en profite pour ingurgiter un gel goût coca, histoire de tester en vue du marathon. Difficile de dire s'il m'apportera quelque chose sur la course. Nous allons longeons à distance l'Auron, enfin jusqu'à ce que l'on entende les bénévoles nous dire de ralentir à l'approche du pont du boulevard de l'industrie.

Surprise du parcours, arrivés au pont il faut descendre dans l'Auron pour passer sur l'autre rive et continuer la course. Pour descendre dans l'eau, il faut sauter, il n'a pas de marches et je manque de me ramasser. Les consignes : "Ralentissez, laissez vous tomber, eh oui l'eau est froide c'est Trail !!!".
Avec de l'eau froide jusqu'à la culotte, je suis saisi, j'avance en essayant de ne pas me tordre les chevilles dans les cailloux au fond. La remontée se fait à l'aide d'une corde à la force des bras, la berge est grasse et glissante. Une main vient m'aider pour terminer l'ascension des derniers mètres.

Il me faudra du temps de reprendre ses esprits et de relancer la machine. Les sensations sont terribles après ce court passage dans l'eau ... j'ai l'impression de courir avec des parpaings, dur de lever les pieds. 

Grrrrr ... mes Adidas toutes neuves ... Baptisées ...

A peine repartis, un nouvel obstacle survient plus rigolo, celui-ci ... de nouveau un passage humide mais sur des plots en béton de taille et largeur différente ... séquence équilibre !!!

Autant vous dire qu'après ces ralentissements, la moyenne en a pris un coup au 12ème km et la remontée au niveau de la médiathèque, le long du musée d'histoire naturelle et du palais des expos annonce le retour en centre-ville sur le parcours de l'Avaricum et le début des vraies difficultés.

D'ailleurs elles débutent par une montée de marches, où de nombreux spectateurs sont là nous encourager avant d'arriver sur la rampe Marceau. Nous entrons dans le centre-ville et bientôt les premiers pavés apparaissent. Lorsque nous tournons sur la gauche pour longer l'église Saint Pierre, nous rattrapons définitivement le circuit de l'Avaricum.

Je profite de mon expérience de l'édition passée pour donner quelques indications à Arnaud, comme passer sur les trottoirs plutôt que les pavés lorsque c'est possible, c'est moins traumatisant.
Au 13ème km, on tourne sur la gauche pour longer la halle aux blés et emprunter les petits escaliers pour y rentrer. A la sortie de la halle au blés, deux coureurs devant se font accompagner par une femme sortant de la Cantine Berrichonne, qui a eu une subite envie de courir mais qui avait surtout l'air bien "chargée".

Le temps de sourire un peu et nous nous engagons dans la rue Mably, une bonne petite côte que nous allons grimper à bonne allure à plus de 10,5 km/h. Jusqu'au 14ème km, Arnaud et moi, avons sans le vouloir accéléré et nous nous sentons bien, peut être le plaisir de se retrouver en ville avec plus de personnes dans les rues pour nous encourager.

Le côté sympa de courir en club, c'est le maillot du club qui est connu et les encouragements qui vont avec : "Allez l'ASAB !!!". Ca redonne le sourire et vous booste. En tout cas Arnaud qui courait avec moi était jaloux ...

Rue Gambon je croise mon beau-frère Denis à la circulation, qui m'encourage, je plaisante avec lui en lui demandant si il ne s'était pas encore fait frapper par des gens que cette course importune dans Bourges.

La suite c'est la première modification du parcours par rapport à l'édition précédente. Au lieu d'un passage entre les bâtiments du centre commercial Avaricum, les organisateurs nous ont gratifié d'une montée d'escaliers, genre la verticale, à l'intérieur d'un des bâtiments pour déboucher sur les toits terrasses. Pas de le temps de prendre une photo et de profiter 2 secondes de la vue du centre historique de Bourges, nous redescendons les escaliers. Difficile de maintenir l'allure dans ces conditions malgré les relances à bout de bras à l'aide des rampes.

Avant d'entrer dans les jardins des prés Fichaux au 15ème km, nous passons devant un bénévole chargé de faire la circulation et de jeunes automobilistes, un peu énervés, le ton avait l'air de monter.

Nous passons devant l'avant dernier ravitaillement pour sortir des jardins et filer vers les escaliers pour descendre vers le centre Nautique. Je suis en terrain connu, je cours souvent dans le coin, ce n'est pas loin de chez moi, mais pas question d'accélérer et d'en profiter. Je dois rester sérieux et maintenir ma vitesse. 
Les marais près de chez moi ne sont pas loin et au 16ème km nous arrivons au moulin de la Voiselle et son petit pont recouvert de moquette comme l'année dernière. De l'autre côté du pont, un barbecue est organisé et les odeurs sont délicieuses. Difficile de ne pas se demander pourquoi on est en train de courir alors que l'on pourrait être en train de faire la même chose ... Mais bon on a choisi ... On file dans les marais le long de la Voiselle, le terrain est un peu plus souple voir gras par endroits.

Le 2ème et dernier pont passé, nous tombons sur le dernier ravitaillement, je ne m'arrête pas comme sur les autres ravitaillements. En fait le seul où je me suis arrêté, c'était le premier et c'était pour une pause pipi.

La sortie des marais se termine par une petite côte bien raide où Carole ma belle soeur et sa copine sont postée pour la circulation ... Carole m'encourage, elle est à fond, d'ailleurs le soir elle n'aura presque plus de voix ...

17ème km, les choses sérieuses commencent réellement maintenant avec le retour dans le centre historique de Bourges. La rue Samson nous accueille avec ses pavés et sa pente, heureusement nous n'allons pas jusqu'au bout. Nous tournons sur la droite le temps de récupérer un peu avant la rue des juifs, terrible, toujours avec une belle pente et des pavés.

Les gens sont massés en haut de la rue et nous encouragent fort, la rue Bourbonnoux en descente nous permet de récupérer. Nous empruntons les trottoirs au maximum pour soulager les pieds et les chevilles ... les pavés sont parfois traîtres.

Nous doublons une concurrente qui s'encourage à voix haute et qui à notre passage nous annonce qu'elle aussi a droit de "mater des culs" ... sans commentaires ...

Arrivés sur la place Gordaine et nous passons sous l'arche Patapain et nous entrons dans la rue Mirebeau toujours en descente, nous filons à presque 13 km/h.

Puis c'est le fameux passage casse-cou et ses petites marches inégales montées 2 par 2, au 18ème km et où nous doublons une concurrente dans les escaliers avant de ressortir.

Nous arrivons dans le final du circuit, direction la rue moyenne puis la rue des arènes pour atteindre les contrebas du palais Jacques Cœur. Pour cette édition, pas de montée d'escaliers entre le palais et le théâtre, ni de passage dans l'enclos des Jacobins avec ses escaliers également.

Pour cette édition, nous entrons dans le palais Jacques Coeur par un escalier sur son flanc, puis après traversé un couloir presque dans le noir et pas très haut de plafond, nous débouchons dans la cour du palais.

Nous remontons par la rue Emile Zola vers la Poste, puis passons devant le Rez de Chaussée, un bon petit restaurant. Au 19ème km, rue de la grande Armée, un bénévole nous donne les dernières indications : une petite montée, puis le passage Georges Sand avant de prendre le chemin des remparts. Nous y rattrapons 2 coureurs de US Berry que nous lâcherons après les escaliers avant de déboucher sur la cathédrale.

Arnaud me demande si on accélèrerait pas un peu pour la fin du parcours, je lui dis que ça va être chaud, mais j'essaye tout de même de le suivre en contournant la cathédrale.

Derrière la cathédrale, je suis accueilli par ma famille et mes amis avec très bruyants encouragements, ça me booste ... la fin est proche, les derniers escaliers arrivent pour entrer dans les jardins de l'archevêché où j'aperçois un badiste devant moi, on le dépose sur place avec Arnaud et progressivement on accélère pour franchir la ligne d'arrivée ensemble. 
Arnaud me dit de regarder le chrono, nous allons passer la ligne en moins de 2 heures, satisfaits de notre gestion de course. On nous offre un t-shirt finisher spécial pour la Jacques Coeur.

Le temps de faire quelques photos, nous nous dirigeons vers le ravitaillement final, qui est magnifique avec énormément de fruits frais.

Nous nous retrouvons tous pour échanger nos premières impressions. Tout le monde a atteint sont objectif.

Je demande à ma femme comment s'est passée sa course. Elle termine l'Avaricum 521ème sur 905 en 48:38 : je suis impressionné, elle a bluffé tout le monde avec seulement 2 sorties avant la course.

Pour l'anecdote encore, le classement n'est pas terrible mais ce n'était pas le but, je termine 276ème sur 346 en 1:59:18 soit une moyenne de 9,98 km/h (un poil déçu, 10 tout rond ça aurait été plus joli).

Physiquement, ça s'est plutôt bien passé, pas de nouvelles douleurs, j'ai pas eu l'impression de tout donner, l'allure choisie nous a permis de gérer la course sans trop de problèmes. 

Pendant tout l'épreuve, je n'aurais q'une seule musique dans la tête, Amir "J'ai cherché".

Superbe organisation avec beaucoup de bénévoles super sympa, à Bourges, un parcours pour la Jacques coeur avec une 1ère partie cool et une 2ème partie plus difficile entre centre-ville : que demander de plus sur ce Trail pour ne pas avoir le sourire tout au long du parcours !!! Vivement la prochaine édition.

dimanche 3 juillet 2016

Prépa marathon S5 : où comment planter le programme pour un Trail

La sortie longue de 22 km de dimanche a laissé des traces et l'anniversaire qui a suivi n'a pas arrangé les choses. Le manque de motivation et la fatigue du corps étaient présents en début de semaine.
Mardi : Séance de fractionnés au programme avec 15x1min-1min, direction ma piste cyclable "favorite".

L'angoisse de la blessure était encore un peu présente, mais c'était surtout la fatigue globale (déjà ?) qui me tracassait.

Par rapport à la séance de la semaine dernière, j'ai l'impression de mieux me sentir. Les chiffres en vitesse de pointe ont l'air de me donner raison (un peu plus de 13 km/h), mais pas non plus de quoi fouetter un chat.

Le ciel était menaçant mais m'a laissé tranquille pour rentrer à la maison. Un peu plus de 9,5 km à plus de 9 km/h et le tendon d'Achille qui me fait signe de calmer le jeu un peu ... pffff ...

Musique dans la tête, Katy Perry "Firework", the Beatles "Lady Madonna".

Jeudi : Une séance tempo 12 km était prévue mais des douleurs dans la cheville et le Bourges Urban Trail (BUT) étant samedi, j'ai préféré laisser reposer la mécanique.

Samedi : Bourges Urban Trail, petit CR à venir ... 

Dimanche : Petit décrassage post BUT d'un peu plus de 9 km, dans les marais. La mise en route a été difficile et surtout il a fallu changer de pneus. En effet les petites surprises du BUT étaient passées par là.

C'est chaussé de mes Brooks Ghost, que je suis parti trottiner dans les marais, secs, enfin ... 1h de jogging avec pour consigne de ne pas dépasser 142 bpm.

Difficile de ne pas ressentir les douleurs un peu partout laissées par les 19 km de la veille, mais bon, le mal par le mal, non ?

Musique dans la tête, Tina Arena "Les 3 cloches" et Alain Souchon "La balade de Jim".

Le programme de prépa indiquait une 1h de jogging pour samedi et 24 km pour dimanche, on dira qu'en inversant dimanche et samedi ça devrait faire comme si ... le dénivelé du BUT fera la différence  ...

Une bonne petite semaine, avec 3 sorties et une course, 38 km, soit 41 % de mon objectif kilométrique 2016 de 1500 bornes depuis le début de l'année.