Prépa marathon S4 : ou la première semaine normale de préparation

Après une petite pause et une reprise douce le week-end dernier, il fallait bien reprendre le chemin sérieux du programme de préparation ...

Mardi : Sortie jogging 1h prévue au programme : donc pas forcer.

Ca m'allait bien jusqu'à ce que je parte sans réfléchir au parcours ... Résultat une passerelle (franchie 2 fois), des escaliers, des côtes et heureusement quelques descentes, bref 9,5 km à 9 km/h.

Le temps était lourd et les jambes aussi ... la reprise sans doute ???

Musique dans la tête, After Romeo "Good Things", Keen'V "J'aimerais trop".

Jeudi : Sortie fractionnés 10x1min-1min soit un peu plus de 7,5 km et presque 9 km/h de moyenne, mais ça c'est accessoire vu le type de sortie.

C'est la boule au ventre, que je suis parti faire cette séance,  l'angoisse de se blesser à l'esprit.  Du coup j'y suis allé avec le frein à main.

La chaleur était étouffante, plus de 30° ... La comparaison avec les premières séances avant blessure sont sans appel au niveau vitesse de pointe.

Mais cela valait peut être mieux car avec des pointes à tout juste 12 km/h, j'ai senti que ma cuisse tirait.

Musique dans la tête After Romeo "Good Things".

Samedi : 10 km pace autour des marais de Bourges sous le soleil. Je me pose encore des questions sur l'allure à choisir pour mon premier marathon. 

Au vu de ce que je suis capable de faire, une allure entre 5:50 et 5:55, ça serait pas mal.

Le temps était idéal pas trop chaud, seul bémol de la sortie la cuisse qui tire un peu mais pas au même endroit ... pfff ...

Musique dans la tête After Romeo "Good Things" et the Cranberries "Animal Instinct".

Dimanche : Le jour de la sortie longue, 22 km ... il fallait continuer le programme ...

Le programme de la journée étant chargé, un anniversaire au programme, le réveil a été matinal pour cette sortie longue.

Equipé de mon camelbak et d'un gel, j'ai commencé par la technique de l'escalier sur les 6 premiers kilomètres ... faire et refaire ... ensuite direction le golf en longeant les EMB ...

Le temps était vraiment idéal avec le soleil tant attendu depuis 1 mois. 

Un petit tour du golf plus loin, je passais le 11 km et la mi parcours, l'occasion de prendre le fameux gel et de voir les effets ou plutôt la réaction de mon corps à ce surplus de sucre.

La première impression a été le sucre mais surtout le pouvoir couvrant du gel, j'ai failli étouffer ... l'absorption d'eau a été salutaire ... ne pas trop ingurgiter de gel en même temps ... niveau performances ou impressions pas grand chose à dire ... déçu ...

A la sortie du golf, je suis posé la question du tour du Lac d'Auron et surtout de savoir si le tour était sec, mais finalement je me suis dis que le kilométrage serait suffisant en rentrant par la trouée verte.

Histoire de conforter le kilométrage, je suis remonté du lac par les archives départementales à petite vitesse, la pente étant bien raide, heureusement le reste de la sortie sera parcourue sans grand dénivelé.

L'arrivée à la maison a été une délivrance, mais le cardio moyen a été une satisfaction 132 bpm de moyenne et donc presque 9 km/h de moyenne sur les 22 km.

Musique dans la tête, les Rolling Stones "Sympathy for the Devil", les Beatles "Don't let me down".

Une semaine de reprise chargée avec presque 50 km et surtout le Bourges Urban Trail et les 19 km de la Jacques Coeur en ligne de mire le 2 juillet prochain.

Prépa marathon S3 : où comment se remettre en route ...

Semaine difficile à ruminer et à ne rien faire pour soigner ma cuisse ... difficile de ronger son frein ... heureusement le temps pourri de ce mois de juin aide à faire passer la pilule.

Samedi : Le jour de l'appel du 18 juin, je n'ai pas résisté à l'appel de mes baskets pour aller écouter ma cuisse. 

J'avais prévu de courir 15 petites minutes en footing tranquille. Les inondations dans les marais de Bourges, m'ont encore obligé à faire demi-tour et donc à allonger la sortie. 

Au final, un peu plus de 3 kilomètres et demi. La cuisse a l'air de ne pas souffrir et vu l'allure heureusement. Il n'y a plus qu'à enchainer doucement.

Musique dans la tête, musique de l'Euro 2016 de David Guetta "This One's for You (flat. Zara Larsson)".

Dimanche : La veille, j'avais repris avec presque 30 minutes de footing au lieu de 15 à cause des inondations.

Cette fois ci, l'objectif était un petit footing de 45 minutes, toujours tester la cuisse.

Direction le golf municipal avec Cédric qui m'a accompagné sur les 2 tours. Le terrain n'était pas trop gras et le temps idéal. Le retour du soleil fait vraiment du bien au moral.

Un peu plus de 7 km parcouru à 9 km/h, content, mis à part quelques muscles douloureux suite à la reprise, rien à signaler : la cuisse à l'air de tenir.

11 kilomètres cette semaine, pour une reprise pas si mal, plus qu'à reprendre le plan prepa marathon doucement.

Enfin je garde à l'esprit mon objectif à court terme, les 19 km du Bourges Urban Trail le 2 juillet prochain.

Prépa marathon S2 : où comment se faire mal, déjà ...

Deuxième semaine de la prépa marathon, on entre réellement dans le vif du sujet, enfin je devais ...

Lundi : Repos.

Mardi : Séance de fractionnés en utilisant le menu interval de la TomTom.

Première séance réelle de fractionnés, puisque j'ai raté celle de la S1. Mais bon je me suis loupé aussi sur celle-ci car c'était pas 10x30"-30" mais 15x30"-30" ... pfff ... laborieux ce début de prépa ...

Musique dans la tête, "Olive et Tom" et Renaud "Adios Zapata".

Mercredi : Toute la journée, une envie de rattraper la séance de fractionnés ratée la semaine dernière m'a torturé ... 

Résultat comme je n'en fait qu'à ma tête, je décide partir pour la séance 15x30"-30" loupée la veille.

Quelle idée, qu'est-ce que je peux être idiot !!!

En pleine séance à la 14ème répétition, j'ai ressenti une bonne douleur derrière cuisse gauche. 

Le pire c'est que non content d'ajouter une séance à ma semaine, je l'ai sentie venir  la douleur. 

Mais comme je suis raisonnable je suis allé jusqu'au bout ... Claquage, élongation, déchirure ??? 

Je ne sais jamais, mais je penche pour l'élongation vu les symptômes ... 

Le pire, je crois dans tout ça, c'est le retour à la maison en boitillant, grommelant tous les noms d'oiseaux que je pouvais contre moi même.

En tout cas première leçon de la prépa marathon : s'en tenir au plan et uniquement au plan ... 

Maintenant glaçage, repos pendant 10 jours minimum ... La loose ... Je vais jamais tenir ...

Prépa marathon S1 : où comment se louper sur son planning

Lundi et mardi, le temps sur Bourges était tellement agréable, de la pluie, de la pluie et de la pluie, que la motivation pour sortir courir n'était pas là.

Mercredi : A la faveur d'une accalmie de la météo, je suis allé faire un petit tour pépère dans les marais, histoire de voir les dégâts occasionnés par les pluies généreuses de ces derniers temps.

Il faut croire que je n'étais pas le seul curieux à se promener pour voir la montée des eaux.  Le long de  l'Yèvre, j'ai failli tamponner un groupe d'une trentaine de "vieux" qui se promenait et les excusez-moi messieurs dames n'y ont rien fait. Il a fallu que je m'arrête et que je fraye un passage entre eux. La dernière personne dépassées,  j'ai entendu un : "Attention y a un joggueur !!!" Trop tard les gens. 

Je me suis arrêté plusieurs fois pour immortaliser les marais inondés. Petite sortie de presque 7 km à 8,6 km/h. 

Musique dans la tête, Charlie Puth "Marvin Gaye (feat. Meghan Trainer)".

Samedi : J'avais prévu de mettre mon programme de préparation marathon sur l'ordi et dans mon calendrier sur mon téléphone. Motivé par la tâche, j'ai rentré consciencieusement les différentes dates avec les différents entraînements et dans le même temps je postais un petit commentaire sur le blog de Coco.

Et c'est à ce moment là qu'un doute (un nouveau après celui de l'inscription au Trail en Terres Vives) m'a assailli : pourquoi le plan se termine le dimanche 25 septembre alors que le marathon de Touraine a lieu le 18 septembre ???

Je venais de m'apercevoir que j'étais déjà dans ma 1ère semaine de prépa marathon ... Pfff ... la prépa commence fort et là du coup sans moi.

Pour masquer la contrariété, je suis allé faire du shopping l'après midi chez Running Expert, pour chercher une nouvelle paire de running, une paire d'Adidas Supernova Glide Boost bleues.

Madame, qui était avec moi, s'est elle tournée vers une paire d'Adidas Adizero Boston Boost roses en vue de sa première course : le Bourges Urban Trail.

De retour à la maison, j'ai tout de suite étrenné mes nouveaux pneus (semelle Continental, les Adidas) pour aller faire ma 1ère sortie tempo. 

Pas facile à caler à l'arrache et courir 5 km à 5:20 ça faisait longtemps que j'avais pas fait ça. Tout ça agrémenté d'un peu d'échauffement au début (15 min) et une petite redescente à la fin, pour au final avoir des sensations contradictoires.

Tout d'abord, ça été dur de maintenir le tempo élevé de façon régulière en ville avec les feux et autres passages piétons notamment ... L'échauffement a été trop rapide en allure et le tempo également avec finalement 11,5 km/h de moyenne sur 5 km, soit une allure de 5:15.

1ère sortie avec les Adidas, sensations bizarres de semelles fines et de peu d'amorti.

Musique dans la tête, Jonas Blue "Fast car (feat. Dakota)".

Dimanche : 1ère sortie longue de la prépa marathon avec 15 km entre 8 et 9 km/h pour que ce soit assez facile. 

Eh bien pas si facile de courir à cette allure, je suis parti un peu vite, et j'ai terminé de la même façon, c'est à dire un peu rapide aussi. 

Il va falloir que je bosse la régularité des allures et surtout réussir à réguler mon allure rapidement.

Musiques dans la tête, Charlie Puth "Marvin Gaye (feat. Meghan Trainor)", Cindy Lauper "True colors" et Oldelaf "Le café".

Finalement avec la sortie de mercredi, j'ai juste loupé ma 1ère séance de fractionnés ...

515 km depuis le début de l'année, soit 34% de mon challenge 1500 bornes ... et surtout c'est parti pour la préparation Marathon !!!

Trail en Terres Vives 2016 : Appelez-moi Jean-Pierre !!!

Pour la 2ème édition du Trail en Terres Vives, j'avais décidé de frapper fort en m'inscrivant sur 23 km pour la fois.

Franchement 23 km avec un dénivelé positif de 400 m, je n'avais jamais encore couru une telle distance sur route et encore moins en Trail.

Mon objectif avoué était de terminer et si possible autour de 10 km/h de moyenne, mais cela ne s'est pas vraiment passé comme je l'espérais.

Les soucis ont commencé la veille, enfin si on occulte les petits pépins habituels de santé que je me trimballe depuis quelques mois. La veille, donc, je me suis retrouvé aux prises avec un doute : inscrit ou pas inscrit ? 

Pourquoi cela, parce que depuis le début de la semaine, je recevais des mails de personnes ne pouvant pas participer au Trail pour diverses raisons et qui proposaient de céder leur dossard. 

Sur le site de Protiming, je tape mon nom et là stupeur, je ne suis pas inscrit ... un gros coup de stress monte en moi, je me refais le film de mon hypothétique inscription dans ma tête, mais rien ne sort. Je regarde ma boîte mail, des accusés pour 4 autres courses mais rien pour le Trail en Terres Vives ... la loose ...

Pendant 1 heure, je ressasse le problème et j'arrive à chaque fois à la même conclusion, je me suis inscrit à plusieurs courses à l'avance sur le site en début d'année mais en zappant cette course là. Et je suis resté persuadé jusqu'à la veille que j'étais inscrit.

Heureusement, le malheur des uns fait le bonheur des autres, Jean-Pierre, adhérent comme moi au club de l'ASAB, souhaitait céder son dossard suite à un petit soucis de santé. Quelques SMS et l'affaire était faite, je me retrouvais avec un dossard. Malheureusement il était trop tard pour faire changer le nom et la licence, j'allais donc courir en tant que Jean-Pierre ...

Le lendemain c'est un peu le noeud au ventre que je me rend à Menetou-Salon pour la course. Le temps est lourd, il ne pleut pas mais il a plu la veille et surtout il a plu régulièrement cette semaine, le parcours risque d'être un peu gras.

La voiture garée assez loin, je me dirige vers la zone de départ, je croise Bruno et sa femme. Bruno me demande pourquoi je ne suis pas inscrit. Je lui raconte mes petits soucis et je pars à la recherche de Jean-Pierre et mon dossard de prêt. Un peu plus loin je croise Yannick et sa femme, qui participe au 12 km. Yannick est blessé également et il me propose son dossard sur les 23 km, j'accepte au cas où je ne trouverais pas Jean-Pierre.

Il y a du monde sur la place à côté de l'église où un village de course est installé, plus de 1000 traileurs sont attendus.

Dans la foule devant l'endroit où sont remis les dossards, je tombe sur Jean-Pierre d'autres coureurs de l'ASAB. Il me remet son dossard, on discute un peu et il me souhaite bonne chance en me mettant la pression en rigolant : tu as intérêt à faire un bon temps.

Je les quitte rapidement pour retourner à la voiture pour m'équiper avant le départ. En fait j'avais mis deux épaisseurs de t-shirt, trop vu les températures. Le temps d'ne enlever un, d'enfiler mon CamelBak et d'épingler mon dossard n°1127 et me voilà fin prêt ...

Les concurrents du 12 km commencent à se masser sur devant la ligne de départ, la troupe des ASABiens se rassemble sur les marches de l'école pour une photo de groupe.

Le 12 km s'élance, en attendant le départ du 23 km, je papote avec Stéphanie, badiste engagée sur le 7 km ... un groupe de trailers me demande de les prendre en photo une fois, deux fois, trois fois, chacun arrivant un par un. On en profite pour faire un selfie ...

16h20, le départ du 23 km est donné ... je pars tranquille, inquiet de la suite des événements.

La première partie du parcours n'a pas changé par rapport à l'année dernière, on alterne entre petites côtes, faux plats et petites descentes.

Jusqu'au 7ème kilomètre, je ne m'en sort pas trop mal avec une moyenne d'un peu plus de 10 km/h, je suis accompagné par Stéphane un ASABien aussi. Je m'hydrate régulièrement et au cas où j'ai pris quelques gels avec moi.

Le parcours est plus ou moins sec autour des vignes, mais je ne sais pas pourquoi, je ne me sens pas bien, j'ai l'impression de piocher, de forcer, de me fatiguer plus que de raison ... je commence même à négocier avec moi-même, déjà. L'envie de d'abandonner est là ... je cogite ... suis-je allé trop vite sur la première partie ???

Le premier ravitaillement arrive comme une bouée de sauvetage ... je m'arrête quelques instants pour prendre une pâte de fruits, du pain d'épices et je me remets à courir sur un faux plat avant de tourner sur la gauche où m'attend une côte que je reconnais et que j'avais grimpé sans m'arrêter lors de la 1ère édition. 

La côte est ravinée par un petit ru qui coule sur des cailloux et boueuse à souhait sur les côtés. Malgré tout j'essaye de la monter en courant, mais plus j'avance, plus je glisse au fur et à mesure que la boue s'agglutine sous la semelle de mes Brooks Ghost 8. 

Je finis par marcher en essayant de rester debout, la vitesse chute nettement.

Certes mes chaussures n'étaient pas en bon état avant cette course, mais là j'ai commencé à comprendre que la course allait être longue.

A partir du 9ème kilomètre jusqu'au 11ème, je retrouve un semblant de vitesse à la faveur d'un terrain plus dur et moins boueux ... tout le monde autour de moi peste contre la boue ... Je me fais rattraper par Pascaline, une ASABienne, que j'essaye de suivre pendant un moment.

Le passage dans les bois est mélange de course/marche, sélection de la meilleure trajectoire en essayant de ne pas trop s'enfoncer dans la boue au début.

Le 14ème km annonce le 2ème ravitaillement avec un cortège de zombie ... animation bienvenue histoire de se changer les idées. Des bombes à eau sont à disposition pour tirer sur une horde de zombie bordant le parcours. 

Après avoir récupéré pain d'épices et abricots secs, je me saisis d'une pomme à eau et j'essaye de viser un zombie mais je l'envoie avec une telle force que la bombe n'éclate même pas ... je souris et je check avec un zombie ... merci les organisateurs de m'avoir rendu le sourire.

La boue ... c'est dur, fatiguant, dangereux pour les adducteurs, les chevilles, un peu saoulant et démotivant. J'étais venu pour courir, me tester sur 23 km, je retrouve à marcher la plupart du temps, une sorte de Mud day avant l'heure, je n'avais pas signé pour ça. Mais bon c'est la nature, la météo, les éléments, Trail quoi ...

Heureusement un peu partout, il y a du monde pour encourager : "Allez Jean-Pierre !!!" Je n'arrive pas à m'y faire !!! 

Aux alentours du 18ème le 3ème et dernier ravitaillement me rappelle que mon calvaire personnel arrive bientôt à son terme. Stéphane et Pascaline me lâchent dans le dernier secteur boueux petit à petit ... Je ne cherche plus le meilleur passage désormais, tant pis pour les chaussures, on essaye de tracer.

Le 20ème km est une délivrance avec le retour du bitume, je peux de nouveau courir, j'ai l'impression d'être un tracteur qui sort d'une ornière, charriant un flot de petites mottes de terre qui étaient scotchées à mes chaussures. Je rattrape un autre Stéphane qui m'avait dépassé au début de la course  dans une grande descente à travers champs et je le lâche ... petite satisfaction ...

Je suis heureux de retrouver le bitume et pouvoir remettre les chevaux et avancer enfin pas non plus une fusée mais plutôt finir en beauté !!!

Finir en beauté, risible ... le 22ème kilomètre, c'est la dernière côte, je tente de l'avaler en courant, mais je suis obligé de m'arrêter, les cuisses ne veulent plus ... je remarche, je peste ... contre moi-même.

Et puis c'est le final, une belle descente avant d'arriver au pied de l'église que nous contournons par la gauche pour passer derrière avant de remonter et enfin bifurquer sur la gauche pour atteindre la ligne arrivée ... bien plus cassant, que l'arrivée de l'année dernière par la droite de l'église, car il faut relancer.

Juste avant le dernier virage, j'aperçois un groupe de coureurs de l'ASAB, qui m'encourage : "Allez Jean-Pierre !!!", je souris, je lève le poing ... Puis j'aperçois enfin ma femme et mes filles venues m'applaudir et m'encourager : je suis heureux. 

Je termine ce trail en 2:36:45, 203ème sur 264 participants ... soit 8,6 km/h de moyenne loin de l'objectif des 10km/h, merci la gadoue ...

Malgré tout cela, je suis content d'avoir bouclé ce Trail de 23 km et puis surtout je remercie Jean-Pierre pour m'avoir cédé son dossard, j'espère ne pas l'avoir trop déçu pour le chrono.

Dernière épreuve, avant de repartir et de prendre une douche bien méritée, faire la queue pour se décrotter avec le seul jet d'eau, froide, mis à disposition ...