samedi 10 novembre 2018

Foulées de Bourges 2018

1 mois après, que reste-il dans mes souvenirs de ces Foulées de Bourges. 

C'était l'exercice pas du tout prémédité qui me sert d'excuse car entre nous je n'ai pas encore eu la motivation pour écrire ce compte rendu de course. Je vais donc essayer pour une fois d'être rapide à défaut de l'être en course.

Pour mes 5ème Foulées de Bourges, j'étais inscrit sur le semi, objectif annoncé de ma progression en distance. L'inscription pour cette course ne se fait pas sur la plate-forme habituelle Protiming mais sur Ikinoa sport, qui a le mérite de proposer une fonction de co-voiturage, qui permet de se targuer d'être éco-responsable. 

En revanche le site internet de l'épreuve n'est pas très pratique et surtout à jour. Ce sont toujours quelques photos de 2016 qui sont mises en avant. Pour trouver les horaires, il faut télécharger les plans des courses. Bref dommage.

La veille, je suis allé récupérer mon dossard et le t-shirt de l'épreuve. Encore une mauvaise surprise, pas de tailles S, M pour les garçons ... pfff ...
Le lendemain, je me rends sur la place Séraucourt qui sert de "village départ" et après une petite photo avec l'ASA du Berry, je rejoins les autres coureurs qui commencent à se placer derrière l'arche de Départ.

J'aperçois Bruno puis Cyril, un collègue de Stéphanie. On papote un peu en attendant le départ, je pense que dans un premier temps je vais le suivre.

Le départ est lancé, comme d'habitude c'est la meute et il faut se frayer son chemin pour pouvoir trouver sa place. Les 2 premiers kilomètres sont rapides à environ 5:30 du km car il y a la descente sous la place Séraucourt et celle de la rampe Marceau avant de rejoindre le faux plat de la trouée verte. 

Une petite épingle nous permet d'attaquer le 3ème km et surtout la montée du boulevard de l'industrie. L'allure chute un peu à 5:45 du km pour augmenter dès le rond point de Pôle Emploi passé et la descente du boulevard Maréchal Foch à 5:25 du km.
Ensuite on slalome autour de l'ENSIB, l'allure se stabilise à 5:40 avant la montée du boulevard Lahitolle. Au 7ème km on descend le boulevard Nicolas Leblanc avant de monter dans une partie un peu plus technique à base de pavés. On rattrape le bitume derrière les jardins de l'archevêché et on repasse par la ligne de départ.

La 2ème boucle se passe pas trop mal, je reste sur une allure comprise entre 5:30 et 5:40 mais dans la 2ème descente de la rampe Marceau je lâche Cyril. 

C'est à la 3ème boucle, que je vais commencer à peiner. Mon allure tombe à 5:45 sur la trouée verte au 16ème km et la remontée du boulevard de l'industrie sera difficile. 6:05, je pioche même si je double quelques concurrents et concurrentes. Mais la fin est proche et je compte sur ma caboche pour me faire passer l'obstacle et profiter de la descente qui suit pour reprendre un rythme plus soutenu.

Le tour de l'ENSIB me servira à gérer un peu mon effort en gardant une allure à 5:45, je peine pour maintenir cette allure dans la dernier montée du boulevard Lahitolle. 

A ce moment, j'entends crier mon prénom derrière moi, je ne me retourne pas et je me demande si c'est bien moi que l'on appelle. En fait j'apprendrai à l'arrivée que c'était Cyril, qui essayait de revenir tant bien que mal sur moi.

La remontée le long des jardins de l'archevêché est dure, j'essaye de relancer mais je fais du sur place et lorsque je tourne sur la gauche pour monter vers les ronds-points annonçant l'arrivée, je croise Thomas qui m'encourage et m'apporte le petit coup de boost salutaire.

J'accélère et terminer en sprintant tout ce que je peux. Je voulais terminer en moins de 2h, je terminerais en 1:59:28 soit 176ème sur 242.

Que retenir, si ce n'est le bonheur de pouvoir recourir un semi-marathon sous une météo idéale chez soi. Next ...

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