samedi 6 octobre 2018

Trail nocturne les Avaraises

J'avais repéré la course sur le calendrier, mais le fait qu'elle se déroule de nuit ne m'inspirait pas confiance. Et finalement, poussé par Stéphanie mon ancienne partenaire militaire de badminton et Caroline, une autre badiste, je me suis résolu à y participer.

J'étais donc inscrit sur mon premier trail nocturne à Avord et sur la Benjamine proposait 12 km au compteur.

En 2015, j'avais déjà participé à ce trail et sur cette distance mais de jour. En fait j'allais découvrir a postériori que le parcours serait le même.


Arrivé au gymnase d'Avord, je croise Franck le président du club organisateur, l'US Avord Athlétisme, lorsque je retire mon dossard.

Je croise Bruno, on discute un peu plus longuement. 


Le temps est sec, mais les températures sont en baisse, il y a un petit vent et du coup les manchons pour les bras offerts, seront d'une grande utilité pour la suite.

Je croise également Stéphanie, licencié aussi à l'ASA du Berry puis je retrouve Stéphanie et ses collègues de travail. Je croise aussi Caroline que je manque de défigurer avec ma casquette.

On me fait des remarques sur ma casquette et ma frontale : les deux vont-ils bien ensemble ou la visière ne coupe t elle pas le faisceau lumineux ??? Je réponds que j'ai fait des tests à la maison et que normalement ça fonctionne, mais du coup ils me mettent le doute, les gens ... grrrr ...

Finalement on part à l'échauffement avec Stéphanie et ses collègues militaires, sur une petite boucle d'un peu plus de 1 km dans le parc derrière le gymnase. Je teste la frontale : ça fonctionne, je suis soulagé.

Quelques selfies avant le départ (avec la frontale à l'envers !!! A force de douter, je l'ai mis n'importe comment sur ma casquette) on se place derrière l'arche et le départ est donné rapidement.

Je me fais bousculer un peu sur les premiers mètres lorsque l'on remonte le parking du collège.

On tourne à gauche et on emprunte un petit chemin le long de la route puis rapidement je lâche Stéphanie et j'essaye de garder en ligne de mire l'autre Stéphanie (de l'ASAB, oui faut suivre) pour essayer de suivre son allure.

On remonte le long de la route avant de continuer tout droit sur un chemin entre les champs. Il fait nuit, la frontale est allumée. Arrivé à la hauteur de Stéphanie, j'essaye de réguler mon allure : 5:09 du km, ça va piquer sur 12 km.

Dès le début, c'est parti très fort, on est pas nombreux, une petite centaine, je suis parti dans l'inconnu, tête baissée. J'ai peur pour mes chevilles, j'ai l'impression de courir sur des oeufs. On aperçoit la lueur des frontales qui se suivent, qui montent et qui descendent, c'est beau la nuit.

Pas contre niveau repérage et décor, c'est assez limité et un peu frustrant, je suis perdu, pas de points de repères.

Le 2ème km est encore plus rapide à la faveur d'une descente, à 4:59 du km. Dans ma tête ça cogite, j'ai un peu peur de me cramer mais les jambes ont l'air d'être là. Le 3ème km calme un peu mes ardeurs avec une bonne côte, je me concentre sur ma foulée pour la monter à allure constante en soufflant bien. 5:23 du km, ça devient plus raisonnable.

Au 4ème km, on rattrape la route qui remonte vers les hangars de l'EDCA, avec ses feux en toile de fond, j'accélère inconsciemment, surement la nostalgie !!! Puis on rebascule sur la droite sur un chemin entre un champ et une haie : 5:07, je suis un malade, je me dis que je ne vais jamais tenir la distance.

Le chemin est bien droit, un léger faux plat, je me fais rattraper par quelques coureurs, je me bats parfois avec quelques branches qui dépassent de la haie, pas facile de les voir arriver malgré la frontale. 5:10 pour le 5ème km, bon je commence à me faire une raison, j'ai pas envie de ralentir.

Le 6ème km resdescend un peu après un virage à droite, du coup mon allure augmente encore, 4:50 du km. Nous arrivons ensuite dans un endroit entouré d'arbres, plus sombre, et nous passons sur un petit pont passant au dessus de l'Yèvre. Celui-ci est illuminé par des bougies led, c'est joli, je ralentis un peu pour ce 7ème km à 5:01 du km.

Avant le départ on se posait la question du ravito, il arrivera au 8ème km lorsque nous traverseront une ferme. Je ne m'arrête pas, je sens que je suis bien et j'ai envie de capitaliser sur cette première partie de course rapide.

On fait le tour de la ferme avant de redescendre en virage, le chemin est plein de cailloux, ça dérape, ça glisse, les cailloux roulent sous les semelles des chaussures, il faut faire attention : 5:15 du km.

Le chemin remonte ensuite pour le 9ème km, j'essaye de gérer mon allure sur une sorte de faut plat montant. On traverse une route pour repasser sur un chemin de cailloux, ça redescend l'allure aussi : 5:07.

J'aperçois au loin une loupiote rouge qui clignote. J'avais croisé avant le départ Mickael, un ancien badiste, qui portait ce genre de loupiote dans le dos. Je me dis que ça serait super si je pouvais le rattraper. Je décide donc de profiter de la descente pour accélérer encore un peu.

Je le rattrape au 10ème km, il est accompagné par un autre coureur. On tourne sur la gauche et on retourne sur un secteur bitumé, on aperçoit au loin les lumières d'Avord. Arrivé à leur hauteur, je les dépasse, je suis plus rapide. J'entends son partenaire de course l'encourager pour me rattraper et suivre mon allure.  Je suis à 5:00 du km, je me dis que mon chrono ne devrait pas être mauvais si je garde le rythme.

Au 11ème, malgré la route en côte, j'accélère encore, j'entends mes 2 poursuivants derrière moi et je n'ai pas envie de me faire dépasser. On traverse la D71 pour retrouver un chemin de cailloux, je suis repassé sous les 5:00 du km, 4:54, je vole ...

Grisé par la vitesse, je m'emballe un peut trop, et je crie à Mickael, qui est poussé par son acolyte à encore accélérer car c'est le dernier km et qu'il faut tout donner : "Allez Mickaël, t'es jeune toi !!!".

Son partenaire surement plus piqué que Mickaël, me déposera sur place quelques mètres plus tard et je ne réussirais pas à la rattraper.

Arrivé sur le parking du collège avant l'arrivée, je lâche tout les poneys (vitesse de pointe 16,5 km/h, ça décoiffe) que je peux pour gratter quelques places.

Je passe la ligne en 1:00:27 (56ème sur 145) : je suis satisfait, j'ai tenu un rythme de fou, j'enchaine une seconde course avec une bonne allure.

Next race ... les Foulées de Bourges avec un retour sur semi-marathon ...

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