L'année dernière j'avais servi de lièvre à un ami pour qu'il puisse terminer ses 10 km en moins d'une heure. Ce que nous avions réalisé, j'avais même terminé dernier pour le laisser passer sur la ligne.
Cette année, l'objectif annoncé était de faire mieux mais si possible terminer en moins de 50 minutes.
Nous voilà donc partis avec Cédric et son fils Kevin pour Vignoux sur Barangeon. Arrivés sur place peu de monde mais pas de pluie malgré le temps couvert.
Pas de soucis de dossard cette fois-ci, même pas besoin de montrer ma belle licence que j'avais pris soin de plastifier.
En attendant le départ du 5 km, avec Cédric et Kevin nous partons nous échauffer doucement. Je croise des badistes du coin venus courir le 5 km.
Puis c'est le départ du 5km et je reste sur le côté pour encourager pendant les 2 boucles de 2,5 km.
Et surgi de nul part, un gars, qui n'avait a priori pas toute sa tête, me dit bonjour et me raconte toute sa vie et ses coups de gueules du moment, sa mère de 70 ans accroc au portable, les arnaques bancaires sur internet, en passant par daech ... impossible de s'en décoller ... Grrrrrr ...
Cedric et Kevin finissent leur course, Kevin le premier qui se verra même remettre une récompense de 1er minime à sa grande surprise. Une course dangereuse, puisque l'un des participants s'est courser et mordre le maillot par un chien.
Enfin arrive l'heure du 10km, Jimmy un copain badiste nous rejoint et Arnaud un peu plus tard.
Pan ... Je me cale dans le sillage de Jimmy, celui-ci ayant annoncé qu'il voulait courir en moins de 50 minutes. Il allait falloir s'accrocher pour ça.
Le premier kilomètre sera couru en 4"39, ma montre TomTom m'annonçait plus de 14 km/h, le tempo imposé par Jimmy allait être difficile à suivre. La première boucle achevée, le rythme était toujours soutenu mais en dessous des 12,5 km/h.
On passe sans s'arrêter devant le ravitaillement, la pluie commence a se faire plus forte, je demande à Jimmy comment il se sent ... Pas de réponse ... Je tourne la tête, il avait ses écouteurs dans les oreillers, difficile de communiquer.
Puis Jimmy a commencé de baisser de pied, j'ai fini par filer tout seul devant avant de me faire rattraper tranquillement par Arnaud qui me dit qu'on est des malades à être partis comme des balles au début. Il a pas réussi à nous suivre. Du coup il a accéléré progressivement et m'a lâché, impossible de le suivre. Il me faudra une boucle pour me remettre du début de course.
Du côté de Jimmy, un coup de mieux, il me rattrape à la fin de la 2ème boucle. Mais l'embellie pour lui est de courte durée car je le sème de nouveau un peu plus loin.
Sur la 3ème boucle, je me fais doubler par le premier de la course ... On est trempés, ce n'est pas le déluge mais l'eau est pèse son poids. Le maillot colle à la peau c'est désagréable, de même que la sensation des chaussettes mouillées dans les chaussures humides. Heureusement ma casquette était là pour limiter l'eau sur mes lunettes.
Je me fait rattraper par un autre coureur et j'essaye de l'accrocher. Nous ferons une boucle et demi ensemble. Je le lâche au dernier kilomètre mais je sens qu'il est toujours pas loin de moi. Pas de difficultés notable sur le parcours si ce n'est le double virage à 90° en légère côte avant la ligne d'arrivée. Je donne un dernier coup de rein et je franchis la ligne en 49m01s, 28ème sur 46. Pas si mal, plus de 12 km/h.
Côté positif de la pluie mes Saucony ont retrouvé leurs couleurs d'origine, envolée la poussière accumulée depuis des mois. Musique dans la tête durant cette course, "Sur ma route" de Black M.
84 % des 1000 bornes, plus que 160 kilomètres à parcourir avant fin décembre ...
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