dimanche 31 mai 2015

Mon premier Trail : la 1ère édition du Trail des Terres Vives

Autant vous dire, que je ne faisais pas le fier lorsque je me suis présenté pour récupérer mon dossard pour ce premier Trail.

Ce n'était certes pas ma première course, mais le Trail c'est bien différent d'une course sur route, avec une gestion du dénivelé que je ne connaissais pas. Pour couronner le tout, j'étais toujours en délicatesse avec mon genou, du coup je n'étais pas vraiment serein vu les chemins que nous allions prendre.

Plus de 400 participants pour les 12 km "la petite tournée" sur lesquels je me suis inscrits, une belle première pour l'organisation sans compter "la grande tournée" de 22 km et les courses jeunes : plus de 700 participants.

Arrivé sur les lieux je croise pas mal de gens que je connais en dehors du running, notamment pas mal de badistes. Je vais retirer mon dossard et mon lot d'accueil, puis direction la ligne de départ.

Début de course habituel, se frayer un chemin parmi la foule de coureurs, le parcours est en descente mais cela ne dure pas. Au bout de 500 m, la première côte calme les ardeurs de tout le monde, j'arrive à en doubler pas mal histoire de prendre de l'air et mes aises car c'est encore le coude à coude. Au premier kilomètre, un peu de plat le long des champs pour reprendre son souffle.

Et puis c'est le gros bouchon, tout le monde s'arrête pour passer en file indienne au travers d'une petite ouverture. Obligé de se retenir aux arbres pour ne pas glisser, mais ça passe. On débouche alors sur une partie ombragée pleine de cailloux, de sable, difficile de doubler et de garder une allure stable. 
J'accélère un peu le rythme, 12 km/h en moyenne pendant 1,5 km avec des pointes à 14,5 km/h, c'est l'euphorie, je double encore pas mal de personnes, tout en pensant à ce qui m'attend encore.

Le tour des champs est difficile entre ornières, herbes hautes et traces de roues de tracteur, le sol est dur ... Pour l'instant tout va bien et le rythme est assez élevé ... on arrive dans la cour d'une ferme au Dionet avec panneau "grimaces" et photographe. Puis on bifurque et c'est le premier ravitaillement que je zappe, sur 12 km je m'en remettrais à mes petites gourdes d'eau ... 
Enfin on attaque le vif du sujet et une belle côte où je double Cécile ... On tourne, on vire toujours en côte, il faut relancer c'est vraiment dur, la vitesse tombe à 8,6 km/h, je commence à dépasser des gens qui marchent. Je suis concentré sur mes pas pour ne pas mettre mon genou en difficulté sur un mauvais appui.

Enfin la fin de la côte au 4ème km, toujours sur un chemin caillouteux entre les champs, le genou a du mal, je le sens mais je continue, j'essaye de relancer et de garder un coureur en point de mire. 
On redescend vers le 6ème km, ça déroule, j'essaye de redescendre au niveau cardio. A partir du 7ème km on remonte doucement, puis de nouveau une côte avant de tourner sur un faux plat sous les arbres. Je reprends un bon rythme 11 km/h avant d'arriver sur la côte suivante sous les arbres et arbustes. Celle-ci est particulièrement étroite, sur un chemin accidenté, pas possible de doubler entre cailloux et ornières, la vitesse chute encore à 8,6 km/h, j'ai peur pour mon genou, je n'arrête pas de sauter à droite et à gauche du chemin où des pierres forment une sorte d'escaliers dont les marches seraient inégales en hauteur. 

La fin de la côte arrive au 8ème km, on bifurque sur la droite sur du faux-plat, qui fait quand même du bien pour récupérer un peu. Pas mal de monde sur le parcours pour encourager, c'est sympa et on arrive au dernier ravitaillement. Je zappe également pas l'envie de m'arrêter et perdre du temps. Je me sens pas si mal.

Tout le parcours est bien fléché, pour ne pas se tromper avec celui de la grande tournée (22km) et même avec des endroits prise de photos, admirez-vous ... Je double pas mal, je me sens bien sur le faux-plat dans les champs de pommiers mais dès que ça monte c'est plus dur.

Au 10ème km, on tourne à droite et on descend à grandes enjambées vers les Moulons. Difficile de retenir les jambes à presque 15 km/h en pointe. Une nouvelle montée, il reste un peu moins de 2 km, le souffle est difficile mais on s'approche de la fin.

Moins de 1 km, le sprint final est là et ce sera en côte après la dernière descente. Je donne tout pour essayer de gratter quelques places. La pente est raide et le dernier virage à gauche est mortel avant la ligne.

Au final 12 km en 1'04"37, 150ème sur 401 à 11,1 km/h.

Content, le genou a tenu, même s'il m'a lancé de petites décharges sur certains appuis, mais pas plus. 

A l'arrivée je retrouve un oncle et une tante et aussi un ancien badiste, Ludovic, que je n'ai pas réussi à doubler dans mon sprint vers l'arrivée.

Pas si mal pour une première sur Trail, mais les côtes sont vraiment casse-pattes. Dans ma tête pendant tout le parcours, j'ai eu Charlie Winston "Like a Hobo".

Et maintenant Trail de Sancerre, 15 km et 500 + de dénivelé ... Il paraît que les côtes sont pires ...

2 commentaires:

  1. c'est bien tu enchaînes les course et ton chrono est joli, bravo! tu penses plutôt trail ou plutôt route maintenant ? perso je ne fais jamais de trail, tout au plus j'ai quelques courses un peu nature en hiver...et pour les côtes je me rattrape avec le Marvejols-Mende que je ferais à vie tellement j'aime ce parcours ;o))

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  2. Merci c'est gentil.
    Difficile de dire si je préfère l'un ou l'autre. Ce Trail c'était une première.
    C'était plaisant de courir sur un parcours plutôt nature, mais les sensations sont différentes, comme les courbatures par la suite.
    Suite au prochain épisode dans 15 jours. ;o)

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