Inscrit longtemps à l'avance, avec les 2 trails déjà fait, je me serais bien inscrit finalement sur la course le plus longue la Jacques Coeur (17 km) au lieu de l'Avaricum (8 km).
Vu que la course était prévue à 20h15 le soir, que le retrait des dossards commençait à 15 h, et qu'en plus je courais à domicile, l'après midi a été assez cool mais long.
Retrait du dossard accompagné de Jean-Loup vers 16h, il n'y avait pas grand monde sur l'esplanade entre la mairie et la cathédrale. Retour à la maison puis tournage en rond en attendant l'heure fatidique.
Carole et Nathalie nous ont amenés les filles car elles aussi participaient à la course et pour Carole c'était sa première. Elle était un peu en stress.
Vers 19h avec Jean-Loup retour vers le village course organisé pour l'occasion où nous avons retrouvé Carole et Nathalie. On y a également croisé quelques badistes ou anciens badistes mais aussi des supporters comme Régis venu de Vierzon pour faire un petit coucou.
20h départ de la Jacques Coeur, dans une ambiance festive et c'est au tour des participants de l'Avaricum de se mettre en place dans le sas de départ. Carole et Nathalie sont derrière moi, juste avant le départ elles me demandent quel est mon objectif, je ne sais pas trop.
Malgré des conditions de course un peu plus fraiches, la météo annoncée parlait de 33° cette semaine à 20h, je n'avais réfléchi à combien je pourrais faire. Moins que les filles que l'avaient parcouru en moins d'une heure à l'entraînement, mais après ...
Le speaker a fait monter l'ambiance, on entendait pas bien ce qu'il disait, on a levé les mains et tapé dans nos mains plusieurs fois ... Et pan, le départ a été lancé ...
La masse de coureurs s'est lentement mise en route, j'étais sur le côté gauche de la chaussée pavée.
La pagaille habituelle du départ avec ceux qui courent au ralenti, ceux qui zigzaguent pour aller le plus vite possible aux avants-postes.
Sur la gauche j'aperçois Régine avec son appareil photo au dernier moment, pas sur qu'elle ait pu me prendre en photo à ce moment là ... on traverse la rue moyenne pour descendre vers la préfecture, j'entends les encouragements de Régis et puis patatras Sarah qui était devant moi s'est retrouvée au sol, j'essaye tant bien que mal de contourner par la gauche pour trouver un peu d'espace pour prendre mon rythme.
Sur la gauche j'aperçois Régine avec son appareil photo au dernier moment, pas sur qu'elle ait pu me prendre en photo à ce moment là ... on traverse la rue moyenne pour descendre vers la préfecture, j'entends les encouragements de Régis et puis patatras Sarah qui était devant moi s'est retrouvée au sol, j'essaye tant bien que mal de contourner par la gauche pour trouver un peu d'espace pour prendre mon rythme.
On tourne pour descendre vers le pub Jacques Coeur, ça va vite il y a des coureurs partout sur la routes, sur les trottoirs, à ce moment là en descente je suis à plus de 15 km/h.
Puis on remonte la rue des armuriers pour bifurquer vers la gauche dans un petit couloir. Je me souvenais que lors de la reconnaissance, ce passage comportait 2 bornes en pierre. Au dernier moment dans la foule, je les aperçues entourées d'un haut coussin de mousse, on aurait des colonnes de triage. Ensuite on arrive à l'église Saint Pierre et on tourne sur la droite dans la rue du Secrétain avant d'arriver à la halle au Blé.
Jusqu'ici que des pavés et encore beaucoup de monde, j'alterne entre phases d'accélérations et phases d'attente pour pouvoir doubler ... difficile pour le cardio, ma montre oscille autour des 13 km/h.
Pour pénétrer dans l'enceinte de la Halle au blé, on monte nos premières marches 2 par 2, puis une fois dedans j'essaye d'accélérer pour me sentir un peu plus à l'aise sans trop de monde autour de moi.
Après direction le collège Littré, le collège de Lili, en enchaînant les changements de direction dans les petites rues ... juste avant le collège, on tourne pour descendre vers l'ancien Hôtel-Dieu, là on traverse dans sa cour pour rattraper la rue des poulies, où nous attend le premier brumisateur, qui surprend mais rafraichit.
C'est le yoyo avec plusieurs coureurs, on arrête pas de se doubler redoubler avec l'enchainement de montées et de descentes.
Au 2ème kilomètre, on descend à fond pour attraper un petit escalier qui traverse la rue Jean Jaurès pour gagner le centre Avaricum. Je suis à plus de 16 km/h en pointe, je le sens, j'angoisse un peu car je me dis que depuis le début de la course, j'ai rien géré.
Passé Avaricum en trombe, direction la rue Bouillet pour déboucher dans le parc des prés fichaux où nous attendent quelques marches, le sol change, plus de pavés, bitume sur les routes et petits graviers dans le parc. Ensuite on remonte vers le centre nautique et ses marches assez étroites à descendre. Je fais attention, je maitrise pas la descente de marches ...
Arrivé en bas, difficile de relancer, je commence à payer mon début de course un peu trop rapide, comme d'habitude. On passe à l'endroit où les 2 parcours bifurquent sous une arche, à gauche pour le 17 km, tout droit pour le 8 km. Au sortir de la rue de la Fontaine de Fer, on débouche sur la droite dans la rue Max Dormoy, où j'entends une personne nous encourager, allez courage vous êtes à la moitié du parcours. En fait de la moitié, c'est juste un peu plus loin, lorsque l'on tourne vers chez moi au 4ème km, le boulevard du général Chanzy, pour aller au moulin de la Voiselle pour la partie dans les marais de la course.
On passe sur un petit pont recouvert de moquette, les lames de bois en dessus bougent énormément, heureusement il n'est pas long. Nous longeons la Voiselle, l'herbe a été coupée, puis de nouveau petit pont et on arrive au premier ravitaillement où je prends le temps de boire un verre.
Petit détail sur l'organisation, pas de poubelles après le ravitaillement, les bénévoles ont du s'amuser à ramasser verres et autres déchets.
On termine la partie marais pour retourner en centre-ville par une petite côte qui casse bien les pattes, un avant goût de la suite.
On traverse le boulevard Clémenceau, où la personne, qui fait la circulation, nous encourage en nous disant que c'est là que ça commence à monter ... effectivement on grimpe une partie de la rue Samson et c'est le retour des pavés, un peu plat/descente rue Montcenoux avant d'entamer la belle montée de la rue des juifs où nous attendent les filles, toute la famille. Je ne les aperçois même pas sur les côtés mais je les entends concentré sur ma course et surtout à essayer de garder un petit rythme, je ne suis plus qu'à 9 km/h à ce moment là.
Petit détail sur l'organisation, pas de poubelles après le ravitaillement, les bénévoles ont du s'amuser à ramasser verres et autres déchets.
On termine la partie marais pour retourner en centre-ville par une petite côte qui casse bien les pattes, un avant goût de la suite.
On traverse le boulevard Clémenceau, où la personne, qui fait la circulation, nous encourage en nous disant que c'est là que ça commence à monter ... effectivement on grimpe une partie de la rue Samson et c'est le retour des pavés, un peu plat/descente rue Montcenoux avant d'entamer la belle montée de la rue des juifs où nous attendent les filles, toute la famille. Je ne les aperçois même pas sur les côtés mais je les entends concentré sur ma course et surtout à essayer de garder un petit rythme, je ne suis plus qu'à 9 km/h à ce moment là.
Ensuite c'est la descente de la rue Bourbonnoux, rapide, en alternant trottoir et pavés au milieu de la rue pour doubler lorsque c'est possible, un peu de répit avant d'affronter le passage casse-cou de la rue Mirebeau.
Passage casse-cou et ses petites marches pas hautes avalées deux par deux avec un petit palier au milieu et une sortie qui se rétrécie, les yeux ont du mal à s'accommoder à la pénombre.
Ensuite au 6ème km, direction la rue moyenne que l'on descend avant de s'en aller vers le palais Jacques Coeur et ses marches pour atteindre le théâtre Jacques Coeur.
Difficile de garder un semblant de vitesse en montant les marches toujours 2 par 2, toujours beaucoup de monde pour encourager depuis le début de la course dans les rues, c'est très agréable et ça booste.
On redescend vers la rue des armuriers pour bifurquer sur la gauche et les escaliers de l'enclos des jacobins et son 2ème ravitaillement que je zapperais cette fois-ci. Monté difficile encore une fois, car ça casse bien le rythme surtout avec le palier ou le ravito était installé et le sol était trempé, limite glissant pour enchaîner sur les dernières marches.
On repasse la rue moyenne au niveau de la poste pour redescendre un peu, de nouveau un brumisateur au 7ème km à qui je fais signe et il m'arrose copieusement. On touche presqu'au but, on remonte la rue de l'hôtel Lallemant avant de descendre dans le passage Georges Sand.
Depuis un moment, je suivais 2 coureurs un homme d'une certain âge qui guidait une jeune femme, le passage dans les remparts me fera perdre pas mal de temps à essayer de les doubler. En effet, on aurait que le gars indiquait à la fille à chaque fois où je voulais passer pour doubler, j'ai rongé mon frein, j'accélérais, je ralentissais, à gauche non, à droite non plus, grrrr ... et cela jusque derrière la cathédrale, où j'ai entendu Sophie m'encourager, allez merluche !!!
Dans la ligne droite sur le trottoir avant de rentrer dans les jardins de l'archevêché, j'ai donné un bon coup de rein pour les semer, au même moment j'entendais Stéphanie m'encourager bizarrement, dépêche !!! En fait ce n'était pas pour moi mais pour les filles qui étaient à la traine pour la rejoindre.
L'entrée dans les jardins, avec les dernières marches avalées 2 par 2 toujours, s'effectuera en accélérant pour gratter un peu de place. Un dernier virage où Régine et Michel étaient placés et je sprinte jusqu'à l'arrivée à plus de 15 km/h, ça y est c'est terminé ...
Je me dirige tant bien que mal en récupérant un peu mon souffle vers le ravitaillement super bien garni en fruits frais, secs, boissons. Puis je retourne encourager Carole et Nathalie qui arriveront 15 minutes plus tard.
Au final, je termine 140ème sur 557 participants, pas si mal, en 42m34s, soit plus de 11 km/h, une bonne première. Rien n'a voir avec le trail de Sancerre, où il m'avait fallu une semaine pour m'en remettre. Dès le lendemain, je me sentais d'attaque, pas de douleurs ni de courbatures.
Maintenant c'est l'été, plus de courses prévues avant début septembre et la ronde des marais.
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