Ca faisait longtemps que je n'avais pas accroché de dossard à un maillot et que je n'avais pas participé à un trail. La seconde édition du Trail de Saint-Outrille était l'occasion d'y remédier.
Crédit Vierzon Triathlon 18 |
Arrivés de bonne heure avec Cédric, qui m'accompagnait pour la course, nous sommes allés récupérer nos dossards pour la Collégiale (la seule course sans rapport avec les Celtes, puisque c'est le nom de l'église romane de Saint-Outrille).
Puis nous sommes allés nous échauffer, un peu plus de 3 km, avant de revenir sur le parking à côté de la Collégiale. Là j'ai croisé Isabelle, qui fait partie également de l'ASAB, le club où je suis licencié.
Nous avons discuté de nos bobos respectifs et tous annoncé que c'était un trail de reprise sur un petit dénivelé (64 D+).
Pendant que nous discutions, le départ de la Toutatis était donné et nous avons vu passer les 12 courageux et l'unique courageuse partis pour le 30 km.
Une demi-heure plus tard, c'était notre tour. Avant le départ, un petit briefing sur la course, les pièges et les surprises mais surtout nous avons été défié par le chef de la Tribu Celte, Nono Brangerix, armé de sa lance. Le "guerrier" (ou la guerrière!) qui sortira vivant et vainqueur aura l'honneur de brandir et planter cette lance aux pieds du redouté Nono qui s'inclinera à ses pieds tel Vercingétorix devant César !!!
Toujours avant le départ, les organisateurs ont souhaité organiser une minute de silence à la mémoire des victimes de l'attentat de Trèbes et notamment celle du Lieutenant-colonel Arnaud Beltrame.
Le départ a ensuite été donné au son d'un Carynx, instrument de musique de guerre Celte.
Partis vite, les 2 premiers kilomètres ont été courus à plus de 11 km/h, l'impression dominante était de ne pas en avoir sous le pied. Déjà lors de l'échauffement j'ai eu l'impression d'avoir les pieds lourds.
On longe le Fouzon, sous le soleil, le sol est mou et l'herbe humide, mais le cadre est très joli, Cédric me dit que ça lui rappelle les marais de Bourges.
Après le 1er km, on rentre dans le vif du sujet en montant pendant 2,5 km dans les chemins remplis d'ornières de tracteurs plus ou moins sèches.
Personne ne parle, on est dans le dur, ça nous change des petites sorties running des semaines précédentes, tranquilles.
Personne ne parle, on est dans le dur, ça nous change des petites sorties running des semaines précédentes, tranquilles.
3,5 km après le début de course, nous sommes au point culminant (145 m) et on tourne carrément à gauche pour passer travers dans un champ. heureusement que c'est bien indiqué.
On redescend l'herbe cache le sol meuble et on fait attention de ne pas glisser et surtout à nos chevilles.
Toujours pas de bonnes sensations, pas de pêche, rien.
Au 5ème km, des gamins sur une butte nous annoncent l'unique ravitaillement avant l'arrivée. Cédric demande si ils nous payent un coup, ils répondent que c'est gratuit, ... yeah ... mais on ne s'arrête pas ...
On joue au yo-yo avec plusieurs coureurs, plus rapides sur le faux plat que nous, et curieusement on les rattrape dans les côtes.
On joue au yo-yo avec plusieurs coureurs, plus rapides sur le faux plat que nous, et curieusement on les rattrape dans les côtes.
Au 6ème km, on nous indique de descendre sur la gauche en faisant attention, nous allons passer sous un pont et ensuite il y a une ravine sur 400 m, il faut faire attention ça descente vite ...
Tout en bas on rattrape la route, Cédric est bien mais j'ai du mal à relancer, je peine ... je m'accroche à ses baskets.
Reste une surprise au 8ème km, la traversée du Fouzon, l'eau est froide, très froide et monte jusqu'aux genoux. Une fois passés, il faut relancer avec les chaussures lourdes et le bruit du flocfloc. Nous longeons le Fouzon, on aperçoit le clocher de la collégiale, on accélère ... je suis devant Cédric, c'est à son tour d'être moins bien.
On débouche alors dans un grand champs, le terrain est meuble et piegeux des les premiers foulées, je manque de me tordre la cheville. Je ne réfléchis plus et je me dis que si je ralentis là on va finir en marchant. J'accélère progressivement, en point de mire une coureuse, j'essaye de me rapprocher mais en sortant du champ, nous rentrons dans la commune de Saint Outrille et elle aussi accélère, je ne la ratttraperai pas.
La ligne d'arrivée est tout près, Cédric me rejoint sur la ligne d'arrivée, le speaker nous annonce tous les 2 par nos prénoms, c'est la délivrance.
Pour l'anecdote, je finis juste derrière Cédric (crédité du même temps) 43ème sur 86 participants en 49:54 soit une moyenne de 10,8 km/h, ça faisait longtemps que je n'avais pas couru aussi vite sur une course.
Pour conclure, sur cette 1ère course de l'année, malgré la difficulté, tout relative sans préparation Trail spécifique, la satisfaction du devoir accompli a largement surpassé les mauvaises sensations et le manque de rythme.
Le Trail de Saint-Outrille est une petite course, car peu de participants, mais l'ambiance est super sympa notamment grâce aux organisateurs et au thème proposé pour habiller la course.
A refaire l'année prochaine en espérant pouvoir passer sur la Menhir de 17 km.
Crédit Vierzon Triathlon 18 |
Crédit Berry Républicain |
Pour l'anecdote, je finis juste derrière Cédric (crédité du même temps) 43ème sur 86 participants en 49:54 soit une moyenne de 10,8 km/h, ça faisait longtemps que je n'avais pas couru aussi vite sur une course.
Pour conclure, sur cette 1ère course de l'année, malgré la difficulté, tout relative sans préparation Trail spécifique, la satisfaction du devoir accompli a largement surpassé les mauvaises sensations et le manque de rythme.
Le Trail de Saint-Outrille est une petite course, car peu de participants, mais l'ambiance est super sympa notamment grâce aux organisateurs et au thème proposé pour habiller la course.
A refaire l'année prochaine en espérant pouvoir passer sur la Menhir de 17 km.