dimanche 6 septembre 2015

La ronde des marais 2015

Ce matin, jour de course, la première de la saison. Réveil un peu difficile, habillage à la bourre et petit échauffement de 2 km pour rejoindre le départ.
En arrivant sur le lieu du départ je croise le Djiboutien, Ibrahim Hassan, attraction du 5 km. Il s'échauffait tout comme moi, seule petite différence, le style, la vitesse ??? Pour l'anecdote, il terminera le 5 km en 15m14s soit plus 19,6 km/h.

Arrivé je retrouve Cédric et ses enfants, on fait la queue pour récupèrer nos dossards chacun dans sa file. En patientant je rencontre un ancien collègue militaire, Mickaël, que je n'avais pas vu depuis un moment. Je croise aussi ma belle-soeur Carole et Manu son voisin.

Sous la tente, lorsque mon tour arrive, je demande mon dossard, la dame cherche, pas de dossard à mon nom pour les 15 km. Je lui explique que j'avais envoyé les inscriptions par courrier et que j'avais eu confirmation de mon inscription par mail. Mais rien n'y faisait la dame voulait que je remplisse une nouvelle inscription avec règlement et certificat médical ... j'étais venu les mains dans les fouilles ... gloups ... 
Au même  moment Cédric arrive pour demander son dossard et celui de ses enfants sur le 5km. J'indique à la dame que c'est moi qui ai fait les inscriptions de ces 3 là avec la mienne ... et là je découvre mon nom sur les 5 km ... regloups ... heureusement l'organisation très gentille m'a ré-attribué un autre dossard ... le 1er coup de stress était passé ...

Dossard enfin dans les mains, je commençais juste à faire redescendre la pression, mais il me manquait les épingles pour attacher mon dossard. Retour donc vers l'organisation : pas une épingle disponible, ils n'avaient pas prévu ou oublié de les prendre ... bizarre ... obligé de demander à ma femme de m'en amener en urgence ... entre temps le stress était remonté ... heureusement j'ai réussi à soutirer 2 épingles à Cédric ...

Bref le 2ème coup de stress passé, toutes les personnes à qui je voulais parler étaient en train de se mettre en place pour le 5 km ... grrrr ...

C'est donc un peu chafouin, que je me suis dirigé vers la ligne de départ.
En attendant le départ du 15 km, je retrouve Nicolas, un badiste, qui s'aligne pour sa première course et Hélène qui souhaite courir son premier semi cette année (celui des Foulées de Bourges) et qui veut se jauger sur 15 km avant.

9h35 c'est le départ, comme d'habitude un peu de bousculade pour passer sous l'arche et ensuite il faut se faufiler entre les coureurs pour se faire sa place. L'objectif avoué était de courir à 11,5 km/h si possible, mais je tablais plus sur 11 km/h à tout casser.
1ère boucle : Pour une fois, je ne suis pas parti comme un damné dans le flot des coureurs et je me suis rapidement calé sur mon allure cible ... Rapidement je trouve un point de mire, deux coureurs dont l'un est l'entraineur de l'ASAB avec qui j'avais discuté mardi soir. Dans ma tête, je suis dit : vu ses chronos sur semi, je m'accroche à eux le plus longtemps et après on avise.

Malgré le manque de forme à cette allure je maintiens le contact avec eux. Nous arrivons dans ma rue, avec au début de celle-ci une zone où sont distribuées des éponges. Je fais l'impasse sur les éponges.

Puis c'est le passage devant la maison avec les encouragements des minettes, qui me donne un bon coup de boost. Stéphanie prend quelques photos, rendez-vous au 2ème tour.

Calé dans la foulée des 2 coureurs que je suis, nous remontons le boulevard Chanzy pour arriver dans l'avenue Marx Dormoy qui se termine sur la voie ferrée que nous suivrons sur la droite jusqu'à la fin de la 1ère boucle et le ravitaillement. Equipé de petites réserves d'eau, je ferais également impasse sur le ravitaillement,. A ce moment là, j'entends Cédric et mes anciens collègues qui m'encouragent.

Première boucle terminée à l'allure de 5"10/km, pas mal il faut continuer. 

2ème boucle : Dès la sortie de la zone de ravitaillement, gros doute sur la direction, des coureurs à gauche, des coureurs à droite, je reste un moment sans savoir où aller. Je me décide pour la droite, c'était le bon choix ... le coach et son copain, qui s'étaient arrêtés au ravitaillement, me rattrapent rapidement et je m'accroche toujours à eux. 

J'ai l'impression que progressivement ils augmentent leur allure et cela devient dur de rester au contact, le passage du pont qui enjambe la Voiselle et la remontée vers le boulevard Chanzy sont durs, pourtant je ne baisse pas de rythme toujours un peu en dessous de 5"03 au km.
Toujours pas d'éponge, je passe une nouvelle fois devant chez moi et les minettes m'encouragent copieusement.

Toujours pas de ravitaillement et je lâche mes acolytes un court instant, car ils me re-dépasseront 1 km plus loin.

2ème boucle terminée en 5"05/km, je suis finalement sur de bonnes bases.

3ème boucle : Je m'accroche toujours au coach et son partenaire, mais sur les 3 boucles dès qu'une montée arrive, ils me mettent 25 m, que j'essaye à chaque de combler comme un idiot.

Le dernier passage devant les minettes annonce l'heure de vérité, y a t il encore un peu d'essence dans le moteur pour terminer à plus de 11,5 km/h, ou bien je ralentis un peu.

Je continue de tenir à distance les 2 gars de l'ASAB et le long de la voie ferrée j'entends Stéphanie klaxonner partie en voiture avec les filles pour m'accueillir à l'arrivée, je me fends d'un " je comprends pas, elle me suivent partout ..." qui fait rire tout le monde ...

Dans la dernière ligne droite, j'accélère tant bien que mal en espérant rattraper mes deux cibles, depuis le début de course, et peut être les dépasser, mais je n'y arriverai jamais. 
Malgré les encouragements des filles le long des barrières, rien n'y fera.

Manque de lucidité sur la fin, après le passage de l'arche, j'ai oublié d'arrêter le chrono, j'ai mis une minute pour m'en rendre compte.

Difficile de me rappeler la chanson, qui me tiendra compagnie les 3 quarts de la course, seul rescapée de ma mémoire défaillante sur le coup, Florent Pagny et "Le soldat".

Beaucoup de monde dans les marais, c'était également depuis la veille la fête des marais, un peu d'encouragements mais rien à voir avec le côté plus festif du Bourges Urban Trail en ville le soir où chaque rue s'annonçait avec son cortège d'applaudissements.

Au final un chrono de 1h16m25s, 156ème sur 227 à 11,77 km/h de moyenne, j'améliore le temps de l'année dernière, alors que je le sentais pas du tout ... je suis content tout simplement ...

Place maintenant à la récup' autour d'une bière et à la prochaine course, peut être dimanche prochain : la Barangeonnaise (10 km) à Vignoux-sur-Barangeon.

3 commentaires:

  1. je suis à la bourre et je m’emmêle les crayons dans tes courses, mais bon au final j'y suis....bravo pour ton chrono....pour les épingles à nourrice, j'aurais pu t'aider, j'en ai tout un stock, c'est un toc, j'en prends toujours 4 alors que j'ai un porte dossard...mais bon on ne sait jamais.... chouette récit, merci pour le partage ;o))

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  2. Ahahah ... en tout cas merci ... le pire c'est que juste avant de partir j'y pensais à en prendre, mais je suis dit qu'ils en auraient ... bref aujourd'hui sur la Barangeonnaise j'avais prévu ... en plus j'en ai toujours une dizaine dans mon sac ...
    De rien pour le partage, tenir ce blog ça me permet de faire fonctionner ma mémoire et c'est pas gagné ... :D

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  3. ma mémoire à moi a rendu l'âme depuis longtemps, le blog est un bon moyen de garder les souvenirs de course accessibles ;o))

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