mardi 17 octobre 2017

Foulées de Bourges 2017

Ce dimanche c'était ma 4ème participation aux Foulées de Bourges. Pour cette 25ème édition de l'épreuve, j'étais inscrit sur 10 km histoire de teste mon genou sur 1 heure d'effort.

La veille après un repas d'anciens combattants en ville, je suis aller retirer mon dossard et le t-shirt offert par l'organisation. 

J'y ai croisé un ancien collègue, Cédric (à ne pas confondre avec un autre Cédric : une grosse différence de morphologie), qui courait avec nous à l'époque des SMArathoniens. Malheureusement, il ne court plus par manque de temps aujourd'hui et c'est bien dommage, il aurait pu venir grossir nos rangs.

Le lendemain matin, je pars pour rejoindre le départ en courant histoire de m'échauffer. 

Je remonte la côte du parking Anatole France en même temps que la course du 5km et tout d'un coup une fusée me dépasse, Jeremy Jolivet, le futur vainqueur du 5 et du 10 km.

Arrivé sur la place Séraucourt où se trouve l'arche d'arrivée et le village départ, le retrouve les SMArathoniens Arnaud, Joanny et Cédric. 

On papote un peu et je les abandonne pour aller faire la photo club avec les nombreux ASABiens sur les marches de la façade de l’ancienne maison de la culture de Bourges, qui sert désormais de mur pour les artistes.
Le départ du 10 km est pour bientôt, tout le monde se presse sur la ligne d'arrivée, le temps est magnifique, du soleil et limite chaud. 

Dans la foule j'aperçois Jean-Loup venu encourager sa Sonia et une de ses copines prêtes à courir leur premier 10km. Ils me les indiquent et je les encourage avant le coup de starter annonçant le départ.
Les coureur-euse-s (écriture inclusive, il paraît qu'il faut y passer si on ne veut pas être traité de macho irrespectueux par des personnes mieux pensantes) venus (du coup on accorde ou pas ? Le masculin l'emporte-t-il toujours ou doit-il s'effacer ...) nombreuses et nombreux (faire la liaison façon Macron), on piétine un moment et nous déclenchons nos chronos en passant sur la ligne de départ tracée au sol (désolé pour les parenthèses mais cette histoire d'écriture inclusive que certains et certaines souhaiteraient imposer ça m'a un peu agacé, nos enfants ont déjà assez de mal à appréhender lecture et grammaire française sans rajouter de difficultés : agriculteur-rice-s, lorsque l'on a 6 ans ? Agriculteurices ??? Un caillou vaut-il mieux qu'une pierre ... Fin des parenthèses).

Nous prenons petit à petit notre rythme, je suis Cédric qui slalome un peu pour trouver un peu d'espace pour courir, 1 h ou moins peut être.

Le premier kilomètre est tranquille, pile poil dans l’allure voulue au départ, soit 6 minutes du km.

La descente de la rampe Marceau est très roulante trop peut être ça tape. Cédric râle un peu contre la moto intercalée dans la masse de coureurs, à priori le juge arbitre de la compétition (c'était écrit sur son blouson), on se prenait tous les gaz d’échappement dans la descente.

On attrape la trouée verte histoire de respirer un peu, la moto nous ayant abandonné et là Arnaud nous abandonne tranquillement. De mon côté, j’essaye de me concentrer sur mon rythme mais ça se passe pas comme je veux.

Trop rapide ce 2ème km, j’ai du mal à respirer le souffle est court mais en même temps on est sur 5:45 du km.

On sort de la trouée verte sur la droite et après une petite épingle on commence la longue remontée du boulevard de l’industrie et des boulevards des maréchaux Joffre et Foch.

Cette 1ère montée se fait à la même allure, 5:45 du km pour le 3ème km, on ne s’arrête pas au ravitaillement on continue notre effort.
Des Asabiens sont présents tout le long du parcours pour prendre quelques photos et pour encourager,  ça fait plaisir, ça met le sourire et ça booste.

Arrivé au rond point de Pôle Emploi, on peut relâcher un peu pour entamer progressivement la descente. Le rythme est toujours élevé et la descente va encore l’accélérer.

En bas on tourne à gauche pour rejoindre le rond point malus en apnée (une bonne odeur de merde  vient chatouiller nos narines à cause d'un gros étron en plein milieu de la route) et terminer le 4ème km à 4:25 du km. 

Après le rond point on récupère encore un peu en descendant la rue Nicolas Leblanc, puis on tourne au pied de la place Anatole France pour la 2ème côte du parcours, un "S" qui se termine par la rue Samson sur les pavés, moins longue que la remontée des avenues mais ça pique un peu.

En haut de la rue Samson, se trouve le 2ème ravitaillement sur les pavés mouillés, ça glisse mais on ne s'arrête toujours pas. Le rythme de ce premier tour est toujours aussi élevé, mais je continue de m'accrocher aux baskets de Cédric et nous passons le 5ème km en 5:40 du km.

Nous longeons maintenant les jardins de l'Archevêché juste avant de tourner dans la rue des Hémerettes avec pas mal de gens massés de chaque côté pour encourager jusque dans les ronds points

Au 2ème rond point, j'aperçois Stéphanie et Juliette au loin, je souris, je sais que je vais être encouragé, j'aperçois aussi Jean-Loup. Tout ce petit monde nous encourage avec Cédric et j'entends même le tonton Serge de l'autre côté de la rue. Le booster attendu pour entamer la 2ème boucle.

Du coup dans la descente on s’emballe un peu trop et on est obligé de calmer un peu car ça tape très fort, au 6ème km nous tournons à 5:19 du km.

Dans la trouée verte, je peine à suivre Cédric et la remontée des boulevards s'annonce difficile. Cédric me demande si ça va, je lui dis bof bof. Il me dit qu'on va remonter tranquille et ensuite on verra ce qu'il restera.

J'accroche mais c'est dur, je suis obligé d'accélérer pour rester dans les pas de Cédric, qui slalome entre les coureurs et coureuses devant nous. Cela se voit sur l'allure du 7ème km, qui tombe à 5:55.

Nous passons devant la station service le long du parcours juste après le camping, Cédric me dit que c'est pas le moment de vouloir faire le plein vu la course qui bouche l'entrée et la sortie, les bénévoles doivent en prendre plein la tête de la part des automobilistes. 

On continue la remontée, on zappe encore le ravitaillement et je sens un léger début de contracture, je me mets à m'inquiéter mais bon il faut continuer et je n'ai pas envie de ralentir. Ma tête me tire vers le haut et heureusement c'est presque la fin des difficultés. Le 8ème km est parcouru à 5:49 et on rebascule vers le boulevard Auger.

Là un gros SUV Citroën nous coupe la route, Cédric s’énerve encore, la dame avait le temps et il lui a tapé dessus ... la voiture pas la dame ...

La fin arrivant, inconsciemment nous accélérons dans la descente de la rue Nicolas Leblanc, au 9ème km nous sommes à 5:30 du km. Je donne presque tout. Dans la dernière difficulté, la rue Samson, nous doublons pas mal de monde, j'ai de plus en plus de mal à rester à hauteur de Cédric, et heureusement la fin est proche.

Cédric m'encourage, nous approchons de la ligne d'arrivée et nous lâchons tout dans un sprint (oui, on va pas se mentir c'est pas non plus la folie mais je peux pas plus) où l'on passe de 10 km/h à 15 km/h sur la ligne d'arrivée ... enfin ... c'est terminé, je suis entier et le genou a tenu. 
Je tape dans les mains de Cédric et je le remercie de m'avoir emmené tout du long, c'est chouette de pouvoir compter sur un lièvre.

Pour l'anecdote comme d'habitude, je termine les 10 km en 57:29, soir 534ème sur 738 participants ayant terminé.

Quelques minutes plus tard, Sonia et sa copine Virginie en terminent avec leur premier 10 km en 1:07:10 : chapeau les filles !!!

Pendant toute la course, la musique dans ma tête était Soprano "En feu", pas forcément au sens propre, ni au figuré d'ailleurs.

Pas si mal que ça ce chrono, mon genou a tenu 57 minutes, on continue à travailler ...

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